Histoire des Orcs.
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Histoire des Orcs.
Je sais, quinze jours, c’est long. Autant pour vous que pour moi, j’aime autant vous dire, surtout lorsque l’on se fait harceler le jeudi venant parce qu’il « n’y a toujours pas d’histoire ».
J’ai donc envie de dire, « stop fake ouin ouin, noob », la voilà votre histoire du jeudi.
J’ai aussi envie de dire à Ladame que ses droits d’auteurs, il peut se les mettre sous le coude. J’en fais ce que je veux de tes expressions, nous sommes mariés sous le régime de la communauté des biens intellectuels depuis l’affaire du koala… En cas de réclamation, je peux toujours déterrer le dossier.
Mais je ne suis pas venue ici vous parler de marsupiaux. Encore que, mes infos sur le peuple qui va ici nous occuper ne développaient pas les modalités de reproduction chez les orcs.
Peut-être aussi qu’ils pondent des œufs…
Avant de nous lancer dans de l’histoire avec moult rebondissements, avant de vous appâter avec un teaser qu’à côté, la bande annonce de « Watch Men » c’est aussi fort que « Un Homme et son Chien » (1), je vais tâcher de vous décrire un peu l’orc de base, par le biais d’une fiche technique.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=lX1G8dn01Bw : raah, c'est beau...
J’ai donc envie de dire, « stop fake ouin ouin, noob », la voilà votre histoire du jeudi.
J’ai aussi envie de dire à Ladame que ses droits d’auteurs, il peut se les mettre sous le coude. J’en fais ce que je veux de tes expressions, nous sommes mariés sous le régime de la communauté des biens intellectuels depuis l’affaire du koala… En cas de réclamation, je peux toujours déterrer le dossier.
Mais je ne suis pas venue ici vous parler de marsupiaux. Encore que, mes infos sur le peuple qui va ici nous occuper ne développaient pas les modalités de reproduction chez les orcs.
Peut-être aussi qu’ils pondent des œufs…
Avant de nous lancer dans de l’histoire avec moult rebondissements, avant de vous appâter avec un teaser qu’à côté, la bande annonce de « Watch Men » c’est aussi fort que « Un Homme et son Chien » (1), je vais tâcher de vous décrire un peu l’orc de base, par le biais d’une fiche technique.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=lX1G8dn01Bw : raah, c'est beau...
Erzhebeth-
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Age : 41
Date d'inscription : 08/11/2008
Chapitre 1. Leçon de choses.
Prenons donc un cobaye, pour les besoins de notre démonstration.
Norkem, ou Deux, vous venez par ici, et en slip, si possible, c’est pour la science. Sawsiss aussi, mais en cas de changement de sexe imprévu, je ne réponds plus de rien quand à la poursuite de ma démonstration sérieuse.
Alors voilà, de prime abord, l’orc est un beau bestiau. Fort, puissant, le muscle saillant et le cuir lustré, il semble taillé pour l’effort et la baston. La femelle orc (voire Sawsiss avant son voyage au Brésil) est légèrement plus gracile, mais tout aussi fine d’ossature.
En moyenne, un orc mesure dans les deux mètres et pèse dans les 120 kilos. Avec son œil vif et son poil brillant, on pourrait presque en faire une star au salon de l’agriculture.
Madame orc en revanche, lorgne plutôt du côté des 80 kilos, pour environ 1m80 en moyenne.
Si nous prenons à nouveau nos deux spécimens (Nork et Deux, vous approchez un peu des spectateurs, s’il vous plait), nous pouvons constater que leur peau présente une teinte verdâtre, pouvant tirer sur le gris, voire le vert de gris.
Pas glop, j’en conviens. Mais que l’on se rassure, la carnation des orcs peut prendre d’autres teintes.
La tribu des Maghar, par exemple, que l’on peut rencontrer dans la Péninsule des Flammes Infernales, présente une complexion nettement plus rouge, ou marron, peut-être même un peu ocre sur les bords.
Je passe volontairement sur le cas des gangrorcs à la peau rouge cerise, ceux-ci appartenant à la catégorie des organismes génétiquement modifiés.
Maintenant que nous avons fait le tour des caractéristiques physiques de ce peuple, et que Deux et Nork peuvent se rhabiller, abordant le sujet de l’espérance de vie des orcs, cette dernière étant, c’est une rareté sur Azeroth, relativement courte.
Et oui, les muscles de Conan, le cerveau de … Ben Conan aussi en fait, mais pas tout à fait un destin à la Jeanne Calmant.
Les orcs atteignent leur maturité vers les 18 ans et vivent en moyenne jusqu’à l’âge vénérable de 70-75 ans.
En cela, ils sont très semblables aux humains, ce qui est cocasse dans le fond étant donné que ces deux peuples sont des ennemis héréditaires (cocasse et peut-être signifiant, non ?).
Maintenant, la question que vous attendez tous. Les orcs ont-ils des super pouvoirs ?
Et bien, presque, messieurs dames puisqu’ils partagent avec les elfes la capacité de voir loin, et dans le noir. Ils sont donc une espèce nyctalope, cet adjectif ne qualifiant pas les activités de Sashienne dans les égouts de Dalaran, mais signifiant « qui voit la nuit ».
Culturellement parlant, que dire des orcs. Question architecture, la merveille en bouse séchée que consistitue Orgrimmar a de quoi laisse dubitatif. Côté déco, ils sont très marteaux de guerre, chaîne et morgenstern. Aucun sticker : Valérie Damidot en pleurerait.
Attention, cela ne veut pas dire que les orcs sont un peuple de rustres sauvages incapable de bon goût. Pas du tout. Enfin, pas tout à fait.
Non, ces gens là ont une grande richesse intérieure. Ce qui importe réellement est l’honneur, de la personne, et de sa famille en général.
L’idée de lignage et de clan est très forte et commande une grande partie de leur vie.
Lorsqu’un petit orc nait, il entre d’office dans un clan, comprenez une famille au sens large. Très large.
Aux parents, oncles, tantes, cousins, aïeux, frères et sœurs, faut-il rajouter d’autres familles liées entre elles par le mariage, une dépendance économique, sécuritaire, des dettes d’honneur et j’en passe.
Le clan connaît cependant une stratification sociale qu’il convient de détailler un chouia ici. Il existe quatre composantes à leur société :
-les chamans, dépositaires de l’héritage et de la mémoire du clan.
-les guerriers.
-les péons, considérés comme des citoyens de seconde zone, dont le rôle se borne produire de quoi nourrir ces feignasse de chamans et de guerriers.
-les esclaves, principalement prisonniers de guerre ou orcs libres contraints de rembourser une dette par le service.
Quelque soit sa classe, le clan est l’identité du nouveau né, avant même sa propre personne.
On donnera d’ailleurs facilement aux petits le nom d’un prestigieux ancêtre, d’un héros du lignage, afin de renforcer la filiation et de l’intégrer pleinement à la communauté.
Ce n’est qu’à la majorité, lorsque l’enfant a acquis, par ses actions, un semblant d’individualité, qu’il reçoit, lors d’une cérémonie de passage à l’âge adulte, un surnom, se rattachant à un exploit accompli, ou une caractéristique (prenons quelques exemples simples : Orgrim Doomhammer (rapport à son arme), Saurcroc le Jeune (rapport à son père, dont il était le digne héritier, snif… Mais pourquoi Bolvar aussi… ?), Grom Hellscream (rapport à… Gné…)).
De cette emprise du clan sur les individus, découle logiquement, une spiritualité particulière. Rendre hommage aux ancêtres est la base de la religion des orcs, un chamanisme fondé sur le culte de la mémoire et la maitrise des éléments.
Les formes du culte se transmettent principalement par oral, sous forme de légendes ou de chansons à la gloire des héros du passé.
Voici donc, succinctement, et sans grande révélation, la petite fiche technique de cette race au passé riche et torturé.
Car dans la suite, je vous promets des massacres sanglants, de la gangrecorruption, des pactes démoniaques, des tentacules, des sacrifices héroïques, de la peur, du courage, des muffins, un peu de Stargate SG1, la naissance d’un héros, un amour impossible, la trahison d’un frère, et même des dragons…
Norkem, ou Deux, vous venez par ici, et en slip, si possible, c’est pour la science. Sawsiss aussi, mais en cas de changement de sexe imprévu, je ne réponds plus de rien quand à la poursuite de ma démonstration sérieuse.
Alors voilà, de prime abord, l’orc est un beau bestiau. Fort, puissant, le muscle saillant et le cuir lustré, il semble taillé pour l’effort et la baston. La femelle orc (voire Sawsiss avant son voyage au Brésil) est légèrement plus gracile, mais tout aussi fine d’ossature.
En moyenne, un orc mesure dans les deux mètres et pèse dans les 120 kilos. Avec son œil vif et son poil brillant, on pourrait presque en faire une star au salon de l’agriculture.
Madame orc en revanche, lorgne plutôt du côté des 80 kilos, pour environ 1m80 en moyenne.
Si nous prenons à nouveau nos deux spécimens (Nork et Deux, vous approchez un peu des spectateurs, s’il vous plait), nous pouvons constater que leur peau présente une teinte verdâtre, pouvant tirer sur le gris, voire le vert de gris.
Pas glop, j’en conviens. Mais que l’on se rassure, la carnation des orcs peut prendre d’autres teintes.
La tribu des Maghar, par exemple, que l’on peut rencontrer dans la Péninsule des Flammes Infernales, présente une complexion nettement plus rouge, ou marron, peut-être même un peu ocre sur les bords.
Je passe volontairement sur le cas des gangrorcs à la peau rouge cerise, ceux-ci appartenant à la catégorie des organismes génétiquement modifiés.
Maintenant que nous avons fait le tour des caractéristiques physiques de ce peuple, et que Deux et Nork peuvent se rhabiller, abordant le sujet de l’espérance de vie des orcs, cette dernière étant, c’est une rareté sur Azeroth, relativement courte.
Et oui, les muscles de Conan, le cerveau de … Ben Conan aussi en fait, mais pas tout à fait un destin à la Jeanne Calmant.
Les orcs atteignent leur maturité vers les 18 ans et vivent en moyenne jusqu’à l’âge vénérable de 70-75 ans.
En cela, ils sont très semblables aux humains, ce qui est cocasse dans le fond étant donné que ces deux peuples sont des ennemis héréditaires (cocasse et peut-être signifiant, non ?).
Maintenant, la question que vous attendez tous. Les orcs ont-ils des super pouvoirs ?
Et bien, presque, messieurs dames puisqu’ils partagent avec les elfes la capacité de voir loin, et dans le noir. Ils sont donc une espèce nyctalope, cet adjectif ne qualifiant pas les activités de Sashienne dans les égouts de Dalaran, mais signifiant « qui voit la nuit ».
Culturellement parlant, que dire des orcs. Question architecture, la merveille en bouse séchée que consistitue Orgrimmar a de quoi laisse dubitatif. Côté déco, ils sont très marteaux de guerre, chaîne et morgenstern. Aucun sticker : Valérie Damidot en pleurerait.
Attention, cela ne veut pas dire que les orcs sont un peuple de rustres sauvages incapable de bon goût. Pas du tout. Enfin, pas tout à fait.
Non, ces gens là ont une grande richesse intérieure. Ce qui importe réellement est l’honneur, de la personne, et de sa famille en général.
L’idée de lignage et de clan est très forte et commande une grande partie de leur vie.
Lorsqu’un petit orc nait, il entre d’office dans un clan, comprenez une famille au sens large. Très large.
Aux parents, oncles, tantes, cousins, aïeux, frères et sœurs, faut-il rajouter d’autres familles liées entre elles par le mariage, une dépendance économique, sécuritaire, des dettes d’honneur et j’en passe.
Le clan connaît cependant une stratification sociale qu’il convient de détailler un chouia ici. Il existe quatre composantes à leur société :
-les chamans, dépositaires de l’héritage et de la mémoire du clan.
-les guerriers.
-les péons, considérés comme des citoyens de seconde zone, dont le rôle se borne produire de quoi nourrir ces feignasse de chamans et de guerriers.
-les esclaves, principalement prisonniers de guerre ou orcs libres contraints de rembourser une dette par le service.
Quelque soit sa classe, le clan est l’identité du nouveau né, avant même sa propre personne.
On donnera d’ailleurs facilement aux petits le nom d’un prestigieux ancêtre, d’un héros du lignage, afin de renforcer la filiation et de l’intégrer pleinement à la communauté.
Ce n’est qu’à la majorité, lorsque l’enfant a acquis, par ses actions, un semblant d’individualité, qu’il reçoit, lors d’une cérémonie de passage à l’âge adulte, un surnom, se rattachant à un exploit accompli, ou une caractéristique (prenons quelques exemples simples : Orgrim Doomhammer (rapport à son arme), Saurcroc le Jeune (rapport à son père, dont il était le digne héritier, snif… Mais pourquoi Bolvar aussi… ?), Grom Hellscream (rapport à… Gné…)).
De cette emprise du clan sur les individus, découle logiquement, une spiritualité particulière. Rendre hommage aux ancêtres est la base de la religion des orcs, un chamanisme fondé sur le culte de la mémoire et la maitrise des éléments.
Les formes du culte se transmettent principalement par oral, sous forme de légendes ou de chansons à la gloire des héros du passé.
Voici donc, succinctement, et sans grande révélation, la petite fiche technique de cette race au passé riche et torturé.
Car dans la suite, je vous promets des massacres sanglants, de la gangrecorruption, des pactes démoniaques, des tentacules, des sacrifices héroïques, de la peur, du courage, des muffins, un peu de Stargate SG1, la naissance d’un héros, un amour impossible, la trahison d’un frère, et même des dragons…
Erzhebeth-
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Chapitre 2. Si Miyasaki n’a pas pu sortir ses films en France dans les ’90, c’est de la faute à Ségolène Royal.
Et si vous vous dites que le titre de ce chapitre n’a rien à voir, mais alors là rien du tout, avec les orcs, et bien vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’à vos épaulières T 7.5.
Car je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je suis arrivée pour la première fois à Nagrand, j’ai tout de suite pensé à Miyasaki. Et donc à « Princesse Mononoke », que je suis allée remater pour la 137ème fois juste après.
Or, c’est à Nagrand qu’ont prospéré les orcs, si vous me suivez bien dans les méandres de ma pensée tortueuse (mais j’écris à 1 heure du matin, alors s’il vous plait, indulgence, tout çà…).
En Nagrand, les orcs vivaient donc en paix depuis presque 5000 ans, lorsque débarquèrent, à bord de vaisseaux spaciaux (si si), un peuple encore plus étrange qu’eux même, pétri de magie et de Lumière et rempli de tentacules (là, j’arrête mon délire sur les mangas, çà devient malsain) : les draeneis.
Fuyant leur propre planète (à défaut, on l’appellera Poulpenor), les draeneis cherchaient sur celle des orcs un refuge où échapper à la vindicte de la Légion Ardente, armée de démons vouée à la traque de toute forme de magie trop puissante dans l’univers.
En gros, la Légion agit comme une compagnie pétrolière. Prenez Total, par exemple, qui va aller pomper jusqu’à la lie les pays suitant du pétrole.
Et bien la Légion, c’est pareil, mais avec des massacres de masse en plus.
Parce que Total, on n’y vient pas par hasard, mais on ne se fait pas accueillir par des démons non plus.
Bref.
Les draeneis vécurent en harmonie avec les orcs pendant de nombreuses années, qu’ils mirent à profit pour polir ces derniers aux entournures, jusqu’à les rendre à peu près présentables. En retour, les orcs initièrent les draeneis au chamanisme, et c’est ainsi qu’ils se tirèrent une balle dans le pied en dotant inconsciemment la future Alliance de totems (ci-git un fabuleux, que dis-je, magistral tour de passe-passe de Chris Metzen et son équipe. J’y reviendrai sans doute plus tard, quand je vous raconterai l’histoire des draeneis).
Seulement, comme Total, la Légion ne lâche jamais un bon filon. Tant que çà donne, elle pompe. Alors plutôt que de se prendre la tête à faire des forages ailleurs dans l’univers, les démons employèrent bien mieux leur temps à traquer les draeneis. Une fois qu’ils eurent remis la main dessus, ils constatèrent toute fois avoir touché le jack pot.
Un autre truc de la Légion Ardente, c’est la ……..
Tous en chœur avec moi…..
Corruption !
Alors la corruption, comment çà marche.
Prenez un type, du genre qui a un vrai potentiel, mais qui est un incompris.
Anakin Skywalker, par exemple.
Vous venez lui causer, l’air de rien :
«-C’est bien ce que tu fais là, petit… T’en as du potentiel.
-Ben voui, m’sieur, c’est vrai, mais les autres, ils font rien que m’embêter.
-Ah, mais tu n’es pas reconnu à la juste hauteur de ton talent ! Et tu sais quoi ? Moi, si j’étais toi, je m’écouterais.
-Hein ?
-Je veux dire, si j’étais moi, je t’écouterais.
-Bon, vous me les proposez quand, les super pouvoirs ?
-Mais j’y viens petit. Cà te dirait de bosser pour une compagnie pleine d’avenir en recherche de cadres jeunes et dynamiques ? Avec un talent comme le tien, je te donne deux ans avant de passer directeur général d’une filiale !
-Ouais ! J’aurai droit aux tickets repas ?
-Mais bien sûr ! Tu auras même ta propre agrafeuse ! »
Et à partir de là, vous connaissez la suite, le gars signe, avec son sang de préférence et c’est parti pour le règne de la terreur.
Sur Poulpenor, la Légion avait déjà procédé de cette façon, transformant une partie des gentils draeneis en Eredar, dont le plus éminent représentant reste tout de même Archimonde et ses gangretentacules.
Alors sur Draenor (ce nom, donné à la planète par les draeneis, signifie « L’Exil ». De même que draenei signifie « exilé », soit dit en passant), le travail de sape commença tout de suite.
Le général de la Légion, connu sous le nom de Kil Jaeden, ne fut pas long à repérer le golden boy du moment. Sachant que les draeneis se méfieraient d’un mec avec des cornes venu leur vendre la lune, il jeta donc son dévolu sur le grand, le beau, le puissant chaman orc Ner’zhul.
Grâce à ses gangrepouvoirs démoniaque, il corrompu son âme et le persuada que les draeneis cachaient de sombre intentions derrière leurs sourires de façade et leur mauvaise imitation de l’accent des frères Karamasov.
Ner’zhul était le chef du clan Ombrelune et en sa qualité de chaman, communiquait avec le monde des esprits. Or, un beau matin, sa moitié, décédée depuis quelques lustres déjà, lui passa un petit coup de fil pour lui annoncer qu’en sa qualité de fantôme, elle avait mis le doigt sur un sombre complot draenei.
Incrédule, Ner ‘zhul n’en fut pas moins ébranlé et c’est ainsi qu’il se fit mener par le bout du nez par sa défunte Rulkan jusque devant Kil Jaeden, qui jouant le rôle du mec sympa, proposa gentiment son aide en cas de conflit.
Ainsi, Ner’zhul fut-il initié à la démonologie par le prince démon lui-même et se mit-il à gagner considérablement en puissance.
Cependant, à force de manipuler ces cochoncetés d’énergie démoniaques, le chaman se coupa des esprits de ses ancêtres et des éléments.
Et cela ne tarda pas à l’inquiéter.
Il tenta alors un petit séjour à Oshungun, histoire de forcer la main aux esprits qui lui révélèrent alors qu’on l’avait mené en bateau tout du long. Rulkan elle-même, mais la vraie cette fois, et toujours morte, soit dit en passant, vint lui sonner les cloches pour sa bêtise.
Jamais les draeneis n’avaient eu l’intention d’attaquer.
Cette fois, s’en fut trop. Ner’zhul décida d’aller lui-même expliquer sa façon de penser à ce malotru de Kil Jaeden. Imprudemment, il confia ses plans à son jeune padawan, Gul’dan, lequel avait bénéficié du même enseignement que lui, mais qui trouvait qu’être démoniste était nettement plus cool que chaman, finalement.
Ainsi, Gul’dan fila directement avertir le démon de la trahison de Ner’zhul, lequel fut reçu avec tous les honneurs qu’il se doit.
Bon calcul pour Gul’dan, qui se vit promu à la place de son maître, lequel fut dépossédé de ses pouvoirs (premier nerf démo de l’histoire) et condamné à assister impuissant au déclenchement de la guerre entre les draeneis et les orcs.
Au nom de leur nouveau chef Gul’dan et de Kil Jaeden, les massacres commencèrent sur Draenor, avec en première ligne le tout nouveau Conseil des Ombres, organisation non gouvernementale composée d’orcs démonistes tout dévoués à Légion Ardente.
Mais comme tous les jeunes padawans de l’univers, qui se croient plus malins que leurs maîtres, Gul’dan s’imagina avoir muselé Ner’zhul pour de bon, lui laissant une relative liberté dans sa prison.
Ainsi le vieux chaman parvint à mettre la main sur le plan machiavélique de Kil Jaeden, qui avait dans l’idée de faire boire le sang du démon Mannoroth à tous les chefs de clan, afin de lier pour toujours les orcs à la Légion et de leur permettre d’écraser les draeneis.
Lorsqu’il commença à expliquer à Gul’dan à quel point tout ceci était abominable, Ner’zhul fut reçu avec mépris. Alors il menaça « je vais le dire à tout le monde ».
Mais tout le monde lui répondit, en gros « OSEF ».
Le clan des Warsong (Chanteguerre) dirigé par Grommash (alias Grom) Hellscream, un type un peu louche qui avait sans doute dézingué le chef précédent pour prendre sa place, fut le premier à gouter au sang du démon.
Tout le monde, sauf un petit clan. Dirigé par Durotan et son épouse Draka, le clan des Frostwolves (Loups de Givre)se montra réceptif aux avertissements de Ner ‘zhul et refusa donc de boire le sang de Mannoroth. Grand bien leur fit, car sans cet acte de résistance, les orcs auraient tous été pour toujours et à jamais (çà claque comme formule) esclaves de la Légion Ardente.
Malheureusement, Durotan et Draka moururent quelques années après. Malheureusement aussi pour Ner’zhul, se fut sans doute la dernière chose « bien » qu’il fit avant de connaître son funeste et pestilentiel destin.
Et pendant ce temps, les orcs dopés aux pouvoirs démoniaques et désormais sous l’effet de la malédiction du sang, s’attaquaient aux temples et aux villes des draeneis, l’exploit de la prise de Shattrath étant d’ailleurs à mettre sur le compte du Grom Hellscream.
Or, lorsque la guerre fut achevée, survint un petit problème que ce gros malin de Gul’dan n’avait sans doute pas anticipé. Les clans, assoiffés de sang et de pouvoir, n’ayant guère plus d’ennemis à combattre, commencèrent à se taper dessus les uns les autres. Résultat, les draeneis survivants entamèrent une longue et épuisante guérilla qui commença à sérieusement affaiblir la petite entreprise de Gul’dan.
Ce dernier ne perdit toutefois pas son temps pendant ses années, assouvissant sa soif de pouvoirs en piochant du côté de la nécromancie et en s’amusant à contrôler des démons avec ses nouveaux amis du Conseil des Ombres. Seulement, il lui en fallait toujours plus…
Alors il trouva un moyen de régler tous ses problèmes en même temps. Afin de calmer ses clans, il leur promis de nouvelles guerres et de nouvelles terres s’ils l’aidaient à conquérir des mondes nouveaux.
Tout le monde trouva cela vraiment très intéressant et Gul’dan mit alors son plan à exécution.
Car je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je suis arrivée pour la première fois à Nagrand, j’ai tout de suite pensé à Miyasaki. Et donc à « Princesse Mononoke », que je suis allée remater pour la 137ème fois juste après.
Or, c’est à Nagrand qu’ont prospéré les orcs, si vous me suivez bien dans les méandres de ma pensée tortueuse (mais j’écris à 1 heure du matin, alors s’il vous plait, indulgence, tout çà…).
En Nagrand, les orcs vivaient donc en paix depuis presque 5000 ans, lorsque débarquèrent, à bord de vaisseaux spaciaux (si si), un peuple encore plus étrange qu’eux même, pétri de magie et de Lumière et rempli de tentacules (là, j’arrête mon délire sur les mangas, çà devient malsain) : les draeneis.
Fuyant leur propre planète (à défaut, on l’appellera Poulpenor), les draeneis cherchaient sur celle des orcs un refuge où échapper à la vindicte de la Légion Ardente, armée de démons vouée à la traque de toute forme de magie trop puissante dans l’univers.
En gros, la Légion agit comme une compagnie pétrolière. Prenez Total, par exemple, qui va aller pomper jusqu’à la lie les pays suitant du pétrole.
Et bien la Légion, c’est pareil, mais avec des massacres de masse en plus.
Parce que Total, on n’y vient pas par hasard, mais on ne se fait pas accueillir par des démons non plus.
Bref.
Les draeneis vécurent en harmonie avec les orcs pendant de nombreuses années, qu’ils mirent à profit pour polir ces derniers aux entournures, jusqu’à les rendre à peu près présentables. En retour, les orcs initièrent les draeneis au chamanisme, et c’est ainsi qu’ils se tirèrent une balle dans le pied en dotant inconsciemment la future Alliance de totems (ci-git un fabuleux, que dis-je, magistral tour de passe-passe de Chris Metzen et son équipe. J’y reviendrai sans doute plus tard, quand je vous raconterai l’histoire des draeneis).
Seulement, comme Total, la Légion ne lâche jamais un bon filon. Tant que çà donne, elle pompe. Alors plutôt que de se prendre la tête à faire des forages ailleurs dans l’univers, les démons employèrent bien mieux leur temps à traquer les draeneis. Une fois qu’ils eurent remis la main dessus, ils constatèrent toute fois avoir touché le jack pot.
Un autre truc de la Légion Ardente, c’est la ……..
Tous en chœur avec moi…..
Corruption !
Alors la corruption, comment çà marche.
Prenez un type, du genre qui a un vrai potentiel, mais qui est un incompris.
Anakin Skywalker, par exemple.
Vous venez lui causer, l’air de rien :
«-C’est bien ce que tu fais là, petit… T’en as du potentiel.
-Ben voui, m’sieur, c’est vrai, mais les autres, ils font rien que m’embêter.
-Ah, mais tu n’es pas reconnu à la juste hauteur de ton talent ! Et tu sais quoi ? Moi, si j’étais toi, je m’écouterais.
-Hein ?
-Je veux dire, si j’étais moi, je t’écouterais.
-Bon, vous me les proposez quand, les super pouvoirs ?
-Mais j’y viens petit. Cà te dirait de bosser pour une compagnie pleine d’avenir en recherche de cadres jeunes et dynamiques ? Avec un talent comme le tien, je te donne deux ans avant de passer directeur général d’une filiale !
-Ouais ! J’aurai droit aux tickets repas ?
-Mais bien sûr ! Tu auras même ta propre agrafeuse ! »
Et à partir de là, vous connaissez la suite, le gars signe, avec son sang de préférence et c’est parti pour le règne de la terreur.
Sur Poulpenor, la Légion avait déjà procédé de cette façon, transformant une partie des gentils draeneis en Eredar, dont le plus éminent représentant reste tout de même Archimonde et ses gangretentacules.
Alors sur Draenor (ce nom, donné à la planète par les draeneis, signifie « L’Exil ». De même que draenei signifie « exilé », soit dit en passant), le travail de sape commença tout de suite.
Le général de la Légion, connu sous le nom de Kil Jaeden, ne fut pas long à repérer le golden boy du moment. Sachant que les draeneis se méfieraient d’un mec avec des cornes venu leur vendre la lune, il jeta donc son dévolu sur le grand, le beau, le puissant chaman orc Ner’zhul.
Grâce à ses gangrepouvoirs démoniaque, il corrompu son âme et le persuada que les draeneis cachaient de sombre intentions derrière leurs sourires de façade et leur mauvaise imitation de l’accent des frères Karamasov.
Ner’zhul était le chef du clan Ombrelune et en sa qualité de chaman, communiquait avec le monde des esprits. Or, un beau matin, sa moitié, décédée depuis quelques lustres déjà, lui passa un petit coup de fil pour lui annoncer qu’en sa qualité de fantôme, elle avait mis le doigt sur un sombre complot draenei.
Incrédule, Ner ‘zhul n’en fut pas moins ébranlé et c’est ainsi qu’il se fit mener par le bout du nez par sa défunte Rulkan jusque devant Kil Jaeden, qui jouant le rôle du mec sympa, proposa gentiment son aide en cas de conflit.
Ainsi, Ner’zhul fut-il initié à la démonologie par le prince démon lui-même et se mit-il à gagner considérablement en puissance.
Cependant, à force de manipuler ces cochoncetés d’énergie démoniaques, le chaman se coupa des esprits de ses ancêtres et des éléments.
Et cela ne tarda pas à l’inquiéter.
Il tenta alors un petit séjour à Oshungun, histoire de forcer la main aux esprits qui lui révélèrent alors qu’on l’avait mené en bateau tout du long. Rulkan elle-même, mais la vraie cette fois, et toujours morte, soit dit en passant, vint lui sonner les cloches pour sa bêtise.
Jamais les draeneis n’avaient eu l’intention d’attaquer.
Cette fois, s’en fut trop. Ner’zhul décida d’aller lui-même expliquer sa façon de penser à ce malotru de Kil Jaeden. Imprudemment, il confia ses plans à son jeune padawan, Gul’dan, lequel avait bénéficié du même enseignement que lui, mais qui trouvait qu’être démoniste était nettement plus cool que chaman, finalement.
Ainsi, Gul’dan fila directement avertir le démon de la trahison de Ner’zhul, lequel fut reçu avec tous les honneurs qu’il se doit.
Bon calcul pour Gul’dan, qui se vit promu à la place de son maître, lequel fut dépossédé de ses pouvoirs (premier nerf démo de l’histoire) et condamné à assister impuissant au déclenchement de la guerre entre les draeneis et les orcs.
Au nom de leur nouveau chef Gul’dan et de Kil Jaeden, les massacres commencèrent sur Draenor, avec en première ligne le tout nouveau Conseil des Ombres, organisation non gouvernementale composée d’orcs démonistes tout dévoués à Légion Ardente.
Mais comme tous les jeunes padawans de l’univers, qui se croient plus malins que leurs maîtres, Gul’dan s’imagina avoir muselé Ner’zhul pour de bon, lui laissant une relative liberté dans sa prison.
Ainsi le vieux chaman parvint à mettre la main sur le plan machiavélique de Kil Jaeden, qui avait dans l’idée de faire boire le sang du démon Mannoroth à tous les chefs de clan, afin de lier pour toujours les orcs à la Légion et de leur permettre d’écraser les draeneis.
Lorsqu’il commença à expliquer à Gul’dan à quel point tout ceci était abominable, Ner’zhul fut reçu avec mépris. Alors il menaça « je vais le dire à tout le monde ».
Mais tout le monde lui répondit, en gros « OSEF ».
Le clan des Warsong (Chanteguerre) dirigé par Grommash (alias Grom) Hellscream, un type un peu louche qui avait sans doute dézingué le chef précédent pour prendre sa place, fut le premier à gouter au sang du démon.
Tout le monde, sauf un petit clan. Dirigé par Durotan et son épouse Draka, le clan des Frostwolves (Loups de Givre)se montra réceptif aux avertissements de Ner ‘zhul et refusa donc de boire le sang de Mannoroth. Grand bien leur fit, car sans cet acte de résistance, les orcs auraient tous été pour toujours et à jamais (çà claque comme formule) esclaves de la Légion Ardente.
Malheureusement, Durotan et Draka moururent quelques années après. Malheureusement aussi pour Ner’zhul, se fut sans doute la dernière chose « bien » qu’il fit avant de connaître son funeste et pestilentiel destin.
Et pendant ce temps, les orcs dopés aux pouvoirs démoniaques et désormais sous l’effet de la malédiction du sang, s’attaquaient aux temples et aux villes des draeneis, l’exploit de la prise de Shattrath étant d’ailleurs à mettre sur le compte du Grom Hellscream.
Or, lorsque la guerre fut achevée, survint un petit problème que ce gros malin de Gul’dan n’avait sans doute pas anticipé. Les clans, assoiffés de sang et de pouvoir, n’ayant guère plus d’ennemis à combattre, commencèrent à se taper dessus les uns les autres. Résultat, les draeneis survivants entamèrent une longue et épuisante guérilla qui commença à sérieusement affaiblir la petite entreprise de Gul’dan.
Ce dernier ne perdit toutefois pas son temps pendant ses années, assouvissant sa soif de pouvoirs en piochant du côté de la nécromancie et en s’amusant à contrôler des démons avec ses nouveaux amis du Conseil des Ombres. Seulement, il lui en fallait toujours plus…
Alors il trouva un moyen de régler tous ses problèmes en même temps. Afin de calmer ses clans, il leur promis de nouvelles guerres et de nouvelles terres s’ils l’aidaient à conquérir des mondes nouveaux.
Tout le monde trouva cela vraiment très intéressant et Gul’dan mit alors son plan à exécution.
Erzhebeth-
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Chapitre 3. Où l’on découvre que Mac Gyver, c’est le colonel O’Neal.
De prime abord, ce titre là est nettement plus en rapport avec le sujet que le précédent. En fait, il est tout aussi raccord.
Quoi ? Vous ne l’avez pas sentie arrivée, la Porte des Ténèbres des étoiles ?
Eh, faut suivre un peu…
Où en étais-je…
Ah oui, Gul’dan se cherchait un nouveau bac à sable pour calmer ses troupes, mais les recherches ne progressaient pas vraiment dans le sens qu’il espérait.
Mais une nuit, le Conseil des Ombres se réveilla avec des sueurs froides, et des palpitations. Une fois leurs petits cœurs calmés, les démonistes se réunirent pour tenter d’analyser la source de cette crise de tachycardie nocturne.
Gul’dan fut formel : une entité extrêmement puissante venait d’entrer en contact avec eux. Une source de magie et de pouvoir alléchante comme du mou pour un chat que le Conseil des Ombres traqua sans succès pendant des semaines.
Et puis un beau jour, Gul’dan parvint à établir à nouveau le contact.
A l’autre bout de la ligne, un type dénommé Medivh, magicien surpuissant de son état, sorte de terminator arcanique complètement à la ramasse et tentant bien malgré lui d’entrer en communication avec Gul’dan.
A tout ceux qui n’ont pas lu le billet qui lui est consacré, je conseille d’y faire un tour, étant donné d’une partie des évènements abordés ici s’expliquent dans la bio de Medivh.
Medivh, je dois le rappeler en effet, abritait en lui l’esprit de Sargeras, lui n’était autre que le frère de Kil Jaeden. Pas étonnant qu’il ait cherché à retrouvé son frangin par delà l’hyper espace et qu’il ait fini par tomber sur Gul’dan, tout imbibé de la puissance du démon qu’il était.
Alors commença la belle et intense histoire de Medivh et Gul’dan, séparés par des années lumières qui ne s’ouvriraient qu’en même temps que la Porte des Ténèbres que l’un et l’autre allaient façonner de leurs petites mains (mais Gul’dan avait nettement plus de moyens que Medivh pour se faire, si l’on compare la taille de portail sur Draenor, avec celle d’Azeroth…).
Peu après l’arrivée des premiers contingents, la première attaque fut menée contre les murailles du royaume de Stormwind, bataille qui se solda par une cuisante défaite des orcs, que l’on doit principalement à deux cadors de la poliorcétique, Cho’Gall l’ogre mage du clan Twilight’s Hammer (Marteaux du Crépuscule) et Killrog Œil de Mort du clan Bleeding Hollow.
Ce dernier accusa immédiatement l’ogre d’être à l’origine de cette déroute et les orcs auraient pu sombrer dans une nouvelle guerre civile si Black Hand du clan Black Rock, la plus puissante famille parmi les orcs, n’avait décidé de prendre les choses en main (ahah, jeu de mot) en proclamant l’union sacrée des clans sous le nom de Horde.
Sous son égide, le corps expéditionnaire connu de nombreux succès et les défenses azerothienne s’érodèrent peu à peu.
Pendant ce temps, à Vera Cruz, Medivh suppliait Gul’dan de concentrer ses efforts sur le royaume de Stormwind afin d’en finir par la résistance des humains et de se proclamer lui-même à leur tête.
Seulement, Gul’dan commençait à trouver ce petit magicien bien présomptueux aussi fit-il la sourde oreille jusqu’au moment où Medivh lui promit en échange de lui révéler la localisation de la tombe de Sargeras.
Tout de suite, le démoniste se laissa tenter…
Ainsi, Stormwind fut-elle écrasée, et disparue sous les flammes, ce qui causa au jeune Varian Wrynn un profond traumatisme qui ne fut que le premier de sa longue carrière de psychopathe (voir : « Varian Wrynn »).
Quoi ? Vous ne l’avez pas sentie arrivée, la Porte des Ténèbres des étoiles ?
Eh, faut suivre un peu…
Où en étais-je…
Ah oui, Gul’dan se cherchait un nouveau bac à sable pour calmer ses troupes, mais les recherches ne progressaient pas vraiment dans le sens qu’il espérait.
Mais une nuit, le Conseil des Ombres se réveilla avec des sueurs froides, et des palpitations. Une fois leurs petits cœurs calmés, les démonistes se réunirent pour tenter d’analyser la source de cette crise de tachycardie nocturne.
Gul’dan fut formel : une entité extrêmement puissante venait d’entrer en contact avec eux. Une source de magie et de pouvoir alléchante comme du mou pour un chat que le Conseil des Ombres traqua sans succès pendant des semaines.
Et puis un beau jour, Gul’dan parvint à établir à nouveau le contact.
A l’autre bout de la ligne, un type dénommé Medivh, magicien surpuissant de son état, sorte de terminator arcanique complètement à la ramasse et tentant bien malgré lui d’entrer en communication avec Gul’dan.
A tout ceux qui n’ont pas lu le billet qui lui est consacré, je conseille d’y faire un tour, étant donné d’une partie des évènements abordés ici s’expliquent dans la bio de Medivh.
Medivh, je dois le rappeler en effet, abritait en lui l’esprit de Sargeras, lui n’était autre que le frère de Kil Jaeden. Pas étonnant qu’il ait cherché à retrouvé son frangin par delà l’hyper espace et qu’il ait fini par tomber sur Gul’dan, tout imbibé de la puissance du démon qu’il était.
Alors commença la belle et intense histoire de Medivh et Gul’dan, séparés par des années lumières qui ne s’ouvriraient qu’en même temps que la Porte des Ténèbres que l’un et l’autre allaient façonner de leurs petites mains (mais Gul’dan avait nettement plus de moyens que Medivh pour se faire, si l’on compare la taille de portail sur Draenor, avec celle d’Azeroth…).
Peu après l’arrivée des premiers contingents, la première attaque fut menée contre les murailles du royaume de Stormwind, bataille qui se solda par une cuisante défaite des orcs, que l’on doit principalement à deux cadors de la poliorcétique, Cho’Gall l’ogre mage du clan Twilight’s Hammer (Marteaux du Crépuscule) et Killrog Œil de Mort du clan Bleeding Hollow.
Ce dernier accusa immédiatement l’ogre d’être à l’origine de cette déroute et les orcs auraient pu sombrer dans une nouvelle guerre civile si Black Hand du clan Black Rock, la plus puissante famille parmi les orcs, n’avait décidé de prendre les choses en main (ahah, jeu de mot) en proclamant l’union sacrée des clans sous le nom de Horde.
Sous son égide, le corps expéditionnaire connu de nombreux succès et les défenses azerothienne s’érodèrent peu à peu.
Pendant ce temps, à Vera Cruz, Medivh suppliait Gul’dan de concentrer ses efforts sur le royaume de Stormwind afin d’en finir par la résistance des humains et de se proclamer lui-même à leur tête.
Seulement, Gul’dan commençait à trouver ce petit magicien bien présomptueux aussi fit-il la sourde oreille jusqu’au moment où Medivh lui promit en échange de lui révéler la localisation de la tombe de Sargeras.
Tout de suite, le démoniste se laissa tenter…
Ainsi, Stormwind fut-elle écrasée, et disparue sous les flammes, ce qui causa au jeune Varian Wrynn un profond traumatisme qui ne fut que le premier de sa longue carrière de psychopathe (voir : « Varian Wrynn »).
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Chapitre 4. Si j’avais un marteau...
Il est 3 heures du matin. Alors flûte, pour les titres…
Souvenez-vous, du petit clan qui avait résisté à l’envahisseur. Et bien les Loups de Givre, traités comme des moins que rien par les autres, s’étaient vu dépossédés de leurs terres et éjectés de Draenor en Azeroth avec pour mission d’aller mourir le plus loin possible, et en silence.
En cela, Durotan et Draka furent de vrais exemples d’abnégation. Un peu aidés par les forces de Gul’dan, il est vrai.
Or ces deux là avaient un fils. Un gentil petit poupon tout vert, avec de grands yeux bleus innocents (« On l’appellera Bonny Blue, car ses yeux sont bleus, comme le drapeau confédéré ! » (1)) qui entama donc son existence par le statut d’orphelin et de poids mort pour un clan en débandade, pressé de se réfugier dans les montagnes d’Alterac, pour y mourir tranquille, comme on leur avait dit.
Un poids mort qui fut donc abandonné sur le bord d’une route, et recueilli par la maisonnée d’un noble seigneur humain lui aussi sur la route de l’exil après la chute de Stormwind.
Cela dit, Stormwind à terre ne signifiait pas que les humains étaient sur le point de se rendre. Se serait les sous estimer gravement.
Menant une brillante contre-attaque contre la base arrière de Medivh, la tour de Karazhan, ceux-ci purent acculer le magicien et commencer à lui faire rendre gorge.
Sentant que son passeport pour la tombe de Sargeras n’allait pas tarder à passer l’arme à gauche, Gul’dan entra dans l’esprit de Medivh pour tenter d’y extraire de force les informations.
Mauvais timing, puisque le Gardien se décida à mourir à cet instant précis, précipitant le démoniste dans le coma.
Et pendant que Gul’dan dormait, la Horde vivait un véritable coup d’état…
Il s’appelait Orgrim Doomhammer du clan Black Rock et c’était l’ami d’enfance de Durotan du clan Forstwolves. Ils s’étaient connus en culotte de peau courte, lors du festival de Kosh’harg en Nagrand. Puis ils avaient vécu de délicieuse aventures lorsque attaqués par un ogre berserker, ils avaient été secourus par des draeneis et hébergé un temps sous la protection de Velen (le chef des poulpes, actuellement dans l’Exodar).
Mais le destin avait fini par les séparer, Orgrim devenant à la mort de son père le nouveau porteur du Doomhammer et donc le second du clan Black Rock et Durotan accédant à la fonction suprême chez les Frostwolves, après le décès de son paternel.
Fidèle à son lignage, Orgrim participa, malgré sa conviction profonde, à la guerre contre les draeneis, mais refusa comme Durotan, de boire le sang de Mannoroth, et biaisa lors de la cérémonie en se déclarant indigne de boire à la même coupe que les chefs de guerre.
Gul’dan cependant, se garda bien de tomber dans le panneau de cette excuse à la con et décida de garder à l’œil cette forte tête.
Après le passage de la Porte des Ténèbres, il devint évident pour Orgrim que les choses allaient trop loin. La nouvelle de la mort de Durotan acheva de le convaincre de mettre toutes les chances de son côté pour anéantir Gul’dan et ses sombres projets.
Aussi, lorsque le nécromant sombra dans le coma, le fidèle parmi les fidèles qu’il était, assassina froidement Blackhand pour prendre sa place en tant que chef de guerre.
Puis il fit le ménage dans son entourage en éjectant démonistes et nécromants, et captura l’assassin Garona pour lui faire cracher tout ce qu’elle savait du Conseil des Ombres.
Lorsque Gul’dan émergea enfin, se fut pour constater que tous ses petits camarades avaient été passés par le fil de l’épée et qu’il était le dernier sorcier encore en vie de la Horde.
Sur le coup, le nécromant en fut for marri. Puis, il fut pris d’une furieuse envie de faire sa fête à Orgrim, puis se ravisa devant celui-ci, considérant la taille de son marteau de guerre.
Faisant soumission, il promit à Doomhammer de lui composer une armée à l’aide de ses pouvoirs, composée de soldats aux pouvoirs de nécromants, totalement au service du chef de guerre.
Ainsi naquirent les chevaliers de la mort 1.0
Orgrim accepta sa proposition, avec méfiance.
Doomhammer capitalisa rapidement son succès contre le royaume de Stormwind, en progressant dans sa conquête tout en démontrant, une fois n’est pas coutume, que les orcs aussi peuvent avoir des talents de diplomates.
Dans le même temps, il noua quelques solides alliances avec les gobelins et les trolls d’Azeroth et s’engagea alors dans ce qui est désormais appelé la Seconde Guerre.
Et se fut là que vlan, d’un coup, Gul’dan choisit de trahir, emmenant son clan Stormreaver avec Cho’gall vers la tombe de Sargeras, loin vers le sud. Orgrim envoya des troupes à leur poursuite mais la chance lui sourit au point que Gul’dan et ses acolytes furent tués par les démons enfermés dans la tombe avant de parvenir à la dépouille tant convoitée.
Néanmoins, cette défection affaiblit l’armée de Doomhammer qui dut se résoudre à abandonner son assaut contre Lordaeron pour se replier quelques temps dans sa base du mont Black Rock.
Se fut là que le seigneur Anduin Lothar et ses paladins (dont un dénommé Alexandros Mograine, voir « Porte-Cendres ») vinrent le débusquer dans une bataille épique où Anduin Lothar, le héros d’Azeroth, trouva la mort, dans des circonstances que l’on se saurait trop qualifier de « chelou ».
Sur le coup, Orgrim se frotta les mains. Ahah ! Le grand Anduin Lothar rentrait chez lui les pieds devant, lui Doomhammer, prenait l’avantage psychologique !
Sauf que non. Orgrim n’avait pas anticipé un truc. Anduin était un paladin. Ouais. Un paladin. Qui avait un padawan paladin. Du nom de Turalyon. Qui l’estimait vachement son maître paladin Anduin Lothar. Et qui se consumait d’amour pour Alleria Windrunner, le général des forestier de Quel Thalas (voir « Les Sœurs Coursevent").
Alors qu’allait faire un jeune homme la Lumière plein la tête, énervé qu’on lui ai démoli son héros et devant prouver à sa dulcinée qu’il pouvait être premier au kiki meter ?
Voilà comment Orgrim Doomhammer fut balayer par un paladin en overdose de testostérone, et repoussé jusqu’à la Porte des Ténèbres, la queue entre les jambes par les armées humaines menées par Turalyon et Khagdar (https://www.youtube.com/watch?v=IhGCtaCYFeY : et bing !).
(1) : un gateau IG en l'honneur de qui trouvera la référence.
Souvenez-vous, du petit clan qui avait résisté à l’envahisseur. Et bien les Loups de Givre, traités comme des moins que rien par les autres, s’étaient vu dépossédés de leurs terres et éjectés de Draenor en Azeroth avec pour mission d’aller mourir le plus loin possible, et en silence.
En cela, Durotan et Draka furent de vrais exemples d’abnégation. Un peu aidés par les forces de Gul’dan, il est vrai.
Or ces deux là avaient un fils. Un gentil petit poupon tout vert, avec de grands yeux bleus innocents (« On l’appellera Bonny Blue, car ses yeux sont bleus, comme le drapeau confédéré ! » (1)) qui entama donc son existence par le statut d’orphelin et de poids mort pour un clan en débandade, pressé de se réfugier dans les montagnes d’Alterac, pour y mourir tranquille, comme on leur avait dit.
Un poids mort qui fut donc abandonné sur le bord d’une route, et recueilli par la maisonnée d’un noble seigneur humain lui aussi sur la route de l’exil après la chute de Stormwind.
Cela dit, Stormwind à terre ne signifiait pas que les humains étaient sur le point de se rendre. Se serait les sous estimer gravement.
Menant une brillante contre-attaque contre la base arrière de Medivh, la tour de Karazhan, ceux-ci purent acculer le magicien et commencer à lui faire rendre gorge.
Sentant que son passeport pour la tombe de Sargeras n’allait pas tarder à passer l’arme à gauche, Gul’dan entra dans l’esprit de Medivh pour tenter d’y extraire de force les informations.
Mauvais timing, puisque le Gardien se décida à mourir à cet instant précis, précipitant le démoniste dans le coma.
Et pendant que Gul’dan dormait, la Horde vivait un véritable coup d’état…
Il s’appelait Orgrim Doomhammer du clan Black Rock et c’était l’ami d’enfance de Durotan du clan Forstwolves. Ils s’étaient connus en culotte de peau courte, lors du festival de Kosh’harg en Nagrand. Puis ils avaient vécu de délicieuse aventures lorsque attaqués par un ogre berserker, ils avaient été secourus par des draeneis et hébergé un temps sous la protection de Velen (le chef des poulpes, actuellement dans l’Exodar).
Mais le destin avait fini par les séparer, Orgrim devenant à la mort de son père le nouveau porteur du Doomhammer et donc le second du clan Black Rock et Durotan accédant à la fonction suprême chez les Frostwolves, après le décès de son paternel.
Fidèle à son lignage, Orgrim participa, malgré sa conviction profonde, à la guerre contre les draeneis, mais refusa comme Durotan, de boire le sang de Mannoroth, et biaisa lors de la cérémonie en se déclarant indigne de boire à la même coupe que les chefs de guerre.
Gul’dan cependant, se garda bien de tomber dans le panneau de cette excuse à la con et décida de garder à l’œil cette forte tête.
Après le passage de la Porte des Ténèbres, il devint évident pour Orgrim que les choses allaient trop loin. La nouvelle de la mort de Durotan acheva de le convaincre de mettre toutes les chances de son côté pour anéantir Gul’dan et ses sombres projets.
Aussi, lorsque le nécromant sombra dans le coma, le fidèle parmi les fidèles qu’il était, assassina froidement Blackhand pour prendre sa place en tant que chef de guerre.
Puis il fit le ménage dans son entourage en éjectant démonistes et nécromants, et captura l’assassin Garona pour lui faire cracher tout ce qu’elle savait du Conseil des Ombres.
Lorsque Gul’dan émergea enfin, se fut pour constater que tous ses petits camarades avaient été passés par le fil de l’épée et qu’il était le dernier sorcier encore en vie de la Horde.
Sur le coup, le nécromant en fut for marri. Puis, il fut pris d’une furieuse envie de faire sa fête à Orgrim, puis se ravisa devant celui-ci, considérant la taille de son marteau de guerre.
Faisant soumission, il promit à Doomhammer de lui composer une armée à l’aide de ses pouvoirs, composée de soldats aux pouvoirs de nécromants, totalement au service du chef de guerre.
Ainsi naquirent les chevaliers de la mort 1.0
Orgrim accepta sa proposition, avec méfiance.
Doomhammer capitalisa rapidement son succès contre le royaume de Stormwind, en progressant dans sa conquête tout en démontrant, une fois n’est pas coutume, que les orcs aussi peuvent avoir des talents de diplomates.
Dans le même temps, il noua quelques solides alliances avec les gobelins et les trolls d’Azeroth et s’engagea alors dans ce qui est désormais appelé la Seconde Guerre.
Et se fut là que vlan, d’un coup, Gul’dan choisit de trahir, emmenant son clan Stormreaver avec Cho’gall vers la tombe de Sargeras, loin vers le sud. Orgrim envoya des troupes à leur poursuite mais la chance lui sourit au point que Gul’dan et ses acolytes furent tués par les démons enfermés dans la tombe avant de parvenir à la dépouille tant convoitée.
Néanmoins, cette défection affaiblit l’armée de Doomhammer qui dut se résoudre à abandonner son assaut contre Lordaeron pour se replier quelques temps dans sa base du mont Black Rock.
Se fut là que le seigneur Anduin Lothar et ses paladins (dont un dénommé Alexandros Mograine, voir « Porte-Cendres ») vinrent le débusquer dans une bataille épique où Anduin Lothar, le héros d’Azeroth, trouva la mort, dans des circonstances que l’on se saurait trop qualifier de « chelou ».
Sur le coup, Orgrim se frotta les mains. Ahah ! Le grand Anduin Lothar rentrait chez lui les pieds devant, lui Doomhammer, prenait l’avantage psychologique !
Sauf que non. Orgrim n’avait pas anticipé un truc. Anduin était un paladin. Ouais. Un paladin. Qui avait un padawan paladin. Du nom de Turalyon. Qui l’estimait vachement son maître paladin Anduin Lothar. Et qui se consumait d’amour pour Alleria Windrunner, le général des forestier de Quel Thalas (voir « Les Sœurs Coursevent").
Alors qu’allait faire un jeune homme la Lumière plein la tête, énervé qu’on lui ai démoli son héros et devant prouver à sa dulcinée qu’il pouvait être premier au kiki meter ?
Voilà comment Orgrim Doomhammer fut balayer par un paladin en overdose de testostérone, et repoussé jusqu’à la Porte des Ténèbres, la queue entre les jambes par les armées humaines menées par Turalyon et Khagdar (https://www.youtube.com/watch?v=IhGCtaCYFeY : et bing !).
(1) : un gateau IG en l'honneur de qui trouvera la référence.
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Chapitre 5. Isabelle a les yeux bleus. Thrall aussi.
Il est 3h30 du matin. J’ai confondu le reflet de ma lampe sur l’écran avec le regard de Sargeras. Alors pardon pour le titre… Et pour le reste aussi.
Turalyon ramena gentiment Orgrim par la peau du cou, jusque devant le roi Terenas Menethil, lequel le mit tout de suite en prison, mais dans une prison passoire alors, parce que Doomhammer s’échappa illico et put ainsi faire un peu de tourisme en Lordaeron.
Ah, Lordaeron… Ses villages pittoresques, ses forêts, ses champs fertiles, ses camps d’internement…
Car oui, la guerre avait fait ses ravages d’un coté comme de l’autre et les prisonniers de guerre des humains se trouvaient désormais parqués comme des animaux et soumis aux travaux forcés. En découvrant cela, Orgrim fit un nervous break down carabiné et s’en fut vivre en ermite pendant quelques temps, histoire de faire le point…
Elle était belle, l’orquie…
Son exil dura jusqu’à ce qu’il fut contacté par un chaman du clan Froswolves, Drek’thar, qui lui révéla l’existence d’un jeune orc, qui venait de les rejoindre dans les montagnes d’Alterac.
Le fils de Durotan, qui portait le nom infamant de Thrall (« esclave » en norrois).
Peu après la mort de ses parents, le bébé Thrall avait été recueilli par la troupe du seigneur Aedelas Blackmoore en route vers son fort du Durnhold, au sud d’Alterac. Sous ses ordres, il fut élevé pour servir et devenir un gladiateur.
Si Thrall avait les capacités physiques d’un orc, grandit environné d’humains lui permit de développer une finesse d’esprit peu commune chez ceux de sa race. De plus, il s’était lié d’amitié avec la fille de sa nourrice, Taretha Foxton, laquelle contribua à lui donner une image positive des siens.
Mais la vie de gladiateur commença bientôt autant à lui peser que les mauvais traitements dont il était victime. Seule lueur dans ce monde, les lettres de Taretha, et les livres qu’elle lui faisait parvenir dans sa cellule. Avec sa complicité, il parvint à s’enfuir, mais fut repris et cette fois interné en camp.
Pour la première fois, il rencontra ses semblables et eut le récit des vicissitudes des siens. On lui parla également du fier Grom Hellscream chef invaincu du clan Warsong, et partisan du retour aux cultes chamaniques (si çà ce n’est pas retourner sa veste…).
Car depuis la défaite du mont Black Rock, les orcs, coupés de leurs racines par la destruction de la Porte de Ténèbres, réalisaient peu à peu combien ils s’étaient fourvoyés dans le passé, et revenaient lentement aux anciennes coutumes de leur peuple.
Lorsqu’il apprit que Blackmoore était en route pour le reprendre, Thrall s’échappa à nouveau et se mit en quête de ce Grom que tous vantaient si fort.
Se fut son l’égide de Grom que Thrall commença sa formation de futur chef de guerre. Apprenant par Hellscream qu’il faisait partie du clan Frostwolves, il se mit en quête de ses origines pour finalement rencontrer dans la montagne d’Alterac, Drek’thar qui l’initia au chamanisme, ce qui en fit le premier chaman depuis la corruption de Gul’dan. Il semblait donc que les esprits et les éléments avaient accordé leur pardon aux orcs et accepté leur nouvelle communion.
Après ce grand trip ésotérique où durent être mêlées bon nombre de substances illicites, vint au devant des Frostwolves un voyageur masqué, qui commença son séjour par mal parler de la bouche à Thrall en le traitant lui et son clan de lâches et en trainant dans la boue la réputation de tourne casaque de ce pauvre Grom.
N’écoutant que son sens de l’honneur, Thrall défia le visiteur en combat singulier et parvint à le battre, sous l’arbitrage sagace de Drek’thar.
Se fut alors que l’inconnu révéla son identité. Il s’agissait d’Orgrim Doomhammer, venu se rendre compte par lui-même du prodige que lui avait annoncé le vieux chaman.
Depuis Durotan, personne n’avait jamais pu le défaire en combat singulier.
Ensemble, Thrall et Orgrim fomentèrent un plan diabolique pour libérer les orcs des camps d’internement.
Le plan fonctionna plutôt pas mal au commencement, mais rapidement, les humains sentirent l’embrouille et prirent les devants.
Ainsi, c’est en tentant de faire sortir leurs frères d’un camp des Hautes Terres d’Arathi, que les orcs tombèrent sur une défense plus velue que prévue. Orgrim fut blessé à mort par une lance qui le frappa dans le dos (ah, les lâches) et expira en donnant à Thrall son armure, son marteau et le titre de chef de guerre (on prend son temps pour expirer quand on est un héros).
Avec tout ce skill et tout ce stuff, que pouvait donc faire Thrall ?
Se décidant pour une bonne soirée PvP, il fit route vers Durnhold, pour s’y payer la fiole de Blackmoore. En chemin, il arrangea une entrevue avec Taretha, la suppliant de fuir avant la bataille. Celle-ci le supplia de tenter une approche plus diplomatique, et refusa tout net de prendre ses jambes à son cou. Devenue la maîtresse de Blackmoore, elle risquait de compromettre les plans de Thrall en disparaissant brutalement du château.
Lorsque Thrall obtint une entrevue avec Blackmoore, celui-ci refusa tout net sa proposition de paix et produisit la tête de Taretha histoire de montrer à tous ce qu’il faisait des traitres (là les versions diffèrent beaucoup. Pour certains, elle est encore en vie, pour d’autre, elle n’a étrangement pas survécu à sa décapitation).
Suite à cela, Thrall péta les plombs en règles, démoli sa tête à Blackmoore et commença à terroriser l’Alliance en leur demandant de les laisser tranquille sinon il déchainerait toute la puissance des éléments sur eux et on verrait bien s’ils continuaient à rigoler.
Thrall et Grom Hellscream s’échinèrent alors à rassembler leur people avant de lui trouver une terre où vivre en paix.
Pendant une nuit dans les Hautes Terres d’Arathi, Thrall fit un rêve étrange. Deux armées s’affrontaient, orcs et humaines et pendant la bataille, d’immenses boules de feu s’abattaient au sol, déversant des hordes de démons. Puis un homme bizarrement vêtu lui intimait l’ordre de faire traverser la mer à son peuple, pour le continent de Kalimdor, car s’était son seul espoir.
Après la cinématique d’introduction de Warcraft III (1), Thrall resta tout perturbé. Après tout, cet homme dans son rêve, ce prophète, avait sans doute raison. Reste sur ce continent n’apporterait que des guerres avec l’Alliance. Autant tenter sa chance sur Kalimdor.
Ainsi, l’exode des orcs fut décidé.
(1) : https://www.youtube.com/watch?v=hFX_2ZwjM84
Turalyon ramena gentiment Orgrim par la peau du cou, jusque devant le roi Terenas Menethil, lequel le mit tout de suite en prison, mais dans une prison passoire alors, parce que Doomhammer s’échappa illico et put ainsi faire un peu de tourisme en Lordaeron.
Ah, Lordaeron… Ses villages pittoresques, ses forêts, ses champs fertiles, ses camps d’internement…
Car oui, la guerre avait fait ses ravages d’un coté comme de l’autre et les prisonniers de guerre des humains se trouvaient désormais parqués comme des animaux et soumis aux travaux forcés. En découvrant cela, Orgrim fit un nervous break down carabiné et s’en fut vivre en ermite pendant quelques temps, histoire de faire le point…
Elle était belle, l’orquie…
Son exil dura jusqu’à ce qu’il fut contacté par un chaman du clan Froswolves, Drek’thar, qui lui révéla l’existence d’un jeune orc, qui venait de les rejoindre dans les montagnes d’Alterac.
Le fils de Durotan, qui portait le nom infamant de Thrall (« esclave » en norrois).
Peu après la mort de ses parents, le bébé Thrall avait été recueilli par la troupe du seigneur Aedelas Blackmoore en route vers son fort du Durnhold, au sud d’Alterac. Sous ses ordres, il fut élevé pour servir et devenir un gladiateur.
Si Thrall avait les capacités physiques d’un orc, grandit environné d’humains lui permit de développer une finesse d’esprit peu commune chez ceux de sa race. De plus, il s’était lié d’amitié avec la fille de sa nourrice, Taretha Foxton, laquelle contribua à lui donner une image positive des siens.
Mais la vie de gladiateur commença bientôt autant à lui peser que les mauvais traitements dont il était victime. Seule lueur dans ce monde, les lettres de Taretha, et les livres qu’elle lui faisait parvenir dans sa cellule. Avec sa complicité, il parvint à s’enfuir, mais fut repris et cette fois interné en camp.
Pour la première fois, il rencontra ses semblables et eut le récit des vicissitudes des siens. On lui parla également du fier Grom Hellscream chef invaincu du clan Warsong, et partisan du retour aux cultes chamaniques (si çà ce n’est pas retourner sa veste…).
Car depuis la défaite du mont Black Rock, les orcs, coupés de leurs racines par la destruction de la Porte de Ténèbres, réalisaient peu à peu combien ils s’étaient fourvoyés dans le passé, et revenaient lentement aux anciennes coutumes de leur peuple.
Lorsqu’il apprit que Blackmoore était en route pour le reprendre, Thrall s’échappa à nouveau et se mit en quête de ce Grom que tous vantaient si fort.
Se fut son l’égide de Grom que Thrall commença sa formation de futur chef de guerre. Apprenant par Hellscream qu’il faisait partie du clan Frostwolves, il se mit en quête de ses origines pour finalement rencontrer dans la montagne d’Alterac, Drek’thar qui l’initia au chamanisme, ce qui en fit le premier chaman depuis la corruption de Gul’dan. Il semblait donc que les esprits et les éléments avaient accordé leur pardon aux orcs et accepté leur nouvelle communion.
Après ce grand trip ésotérique où durent être mêlées bon nombre de substances illicites, vint au devant des Frostwolves un voyageur masqué, qui commença son séjour par mal parler de la bouche à Thrall en le traitant lui et son clan de lâches et en trainant dans la boue la réputation de tourne casaque de ce pauvre Grom.
N’écoutant que son sens de l’honneur, Thrall défia le visiteur en combat singulier et parvint à le battre, sous l’arbitrage sagace de Drek’thar.
Se fut alors que l’inconnu révéla son identité. Il s’agissait d’Orgrim Doomhammer, venu se rendre compte par lui-même du prodige que lui avait annoncé le vieux chaman.
Depuis Durotan, personne n’avait jamais pu le défaire en combat singulier.
Ensemble, Thrall et Orgrim fomentèrent un plan diabolique pour libérer les orcs des camps d’internement.
Le plan fonctionna plutôt pas mal au commencement, mais rapidement, les humains sentirent l’embrouille et prirent les devants.
Ainsi, c’est en tentant de faire sortir leurs frères d’un camp des Hautes Terres d’Arathi, que les orcs tombèrent sur une défense plus velue que prévue. Orgrim fut blessé à mort par une lance qui le frappa dans le dos (ah, les lâches) et expira en donnant à Thrall son armure, son marteau et le titre de chef de guerre (on prend son temps pour expirer quand on est un héros).
Avec tout ce skill et tout ce stuff, que pouvait donc faire Thrall ?
Se décidant pour une bonne soirée PvP, il fit route vers Durnhold, pour s’y payer la fiole de Blackmoore. En chemin, il arrangea une entrevue avec Taretha, la suppliant de fuir avant la bataille. Celle-ci le supplia de tenter une approche plus diplomatique, et refusa tout net de prendre ses jambes à son cou. Devenue la maîtresse de Blackmoore, elle risquait de compromettre les plans de Thrall en disparaissant brutalement du château.
Lorsque Thrall obtint une entrevue avec Blackmoore, celui-ci refusa tout net sa proposition de paix et produisit la tête de Taretha histoire de montrer à tous ce qu’il faisait des traitres (là les versions diffèrent beaucoup. Pour certains, elle est encore en vie, pour d’autre, elle n’a étrangement pas survécu à sa décapitation).
Suite à cela, Thrall péta les plombs en règles, démoli sa tête à Blackmoore et commença à terroriser l’Alliance en leur demandant de les laisser tranquille sinon il déchainerait toute la puissance des éléments sur eux et on verrait bien s’ils continuaient à rigoler.
Thrall et Grom Hellscream s’échinèrent alors à rassembler leur people avant de lui trouver une terre où vivre en paix.
Pendant une nuit dans les Hautes Terres d’Arathi, Thrall fit un rêve étrange. Deux armées s’affrontaient, orcs et humaines et pendant la bataille, d’immenses boules de feu s’abattaient au sol, déversant des hordes de démons. Puis un homme bizarrement vêtu lui intimait l’ordre de faire traverser la mer à son peuple, pour le continent de Kalimdor, car s’était son seul espoir.
Après la cinématique d’introduction de Warcraft III (1), Thrall resta tout perturbé. Après tout, cet homme dans son rêve, ce prophète, avait sans doute raison. Reste sur ce continent n’apporterait que des guerres avec l’Alliance. Autant tenter sa chance sur Kalimdor.
Ainsi, l’exode des orcs fut décidé.
(1) : https://www.youtube.com/watch?v=hFX_2ZwjM84
Erzhebeth-
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Chapitre 5. A brand new world.
A bord de bateaux volés (comme mon titre, d’ailleurs), Thrall parvint sur les rivages désolés du nouveau continent. Seulement, une tempête l’ayant séparé de Grom, il dut batailler ferme pour rassembler ce qu’il restait de ses troupes.
Ainsi, il tomba par hasard sur la faune locale, plus ou moins accueillante, selon les gouts.
Tout d’abord, il repéra les hommes-chevaux.
Puis, il trouva des hommes-cochons.
Mais qu’elle ne fut pas sa surprise en trouvant les hommes-taureaux. Et en plus, cela, ils parlaient.
Ils parlaient, ils étaient en guerre avec tout les autres hommes-animaux de la région et leur chef était un grand gars bien sympa, qui se baladait avec un tronc d’arbre et qui répondait au doux nom de Cairne Bloodhoof.
Seulement, à peine s’était-il fait de nouveaux amis que les ennemis de jadis surgissaient dans son dos.
Elle aussi guidée par le prophète, Jaina Proudmoore déboula comme un chien dans un jeu de quille sur Kalimdor et commença illico à taper sur tout ce qui bougeait.
En l’occurrence, ce qui bougeait beaucoup, c’était Grom et le clan Warsong.
Thrall se vit contraint de lui donner un petit coup de main, mais ce retournement imprévu de situation ébranla quelque peu ses convictions sur le bien fondé de son exode.
Cairne lui conseilla alors d’aller consulté l’oracle des Serre Rocheuses où le jeune chef se rendit.
La suite, vous la connaissez (voir « Jaina Proudmoore »). Aussi ne vais-je pas m’étendre.
Enfin, si, dans mon lit. Parce qu’il est un peu 4h30 du matin. Voyez ce que vous me faites faire.
Demain, je vous écris le chapitre 6, où je vous narrerai la folle équipée de Grom Hellscream et du clan Warsong.
Puis, je vous parlerai de l’état actuel des orcs et de la Horde.
Ainsi, il tomba par hasard sur la faune locale, plus ou moins accueillante, selon les gouts.
Tout d’abord, il repéra les hommes-chevaux.
Puis, il trouva des hommes-cochons.
Mais qu’elle ne fut pas sa surprise en trouvant les hommes-taureaux. Et en plus, cela, ils parlaient.
Ils parlaient, ils étaient en guerre avec tout les autres hommes-animaux de la région et leur chef était un grand gars bien sympa, qui se baladait avec un tronc d’arbre et qui répondait au doux nom de Cairne Bloodhoof.
Seulement, à peine s’était-il fait de nouveaux amis que les ennemis de jadis surgissaient dans son dos.
Elle aussi guidée par le prophète, Jaina Proudmoore déboula comme un chien dans un jeu de quille sur Kalimdor et commença illico à taper sur tout ce qui bougeait.
En l’occurrence, ce qui bougeait beaucoup, c’était Grom et le clan Warsong.
Thrall se vit contraint de lui donner un petit coup de main, mais ce retournement imprévu de situation ébranla quelque peu ses convictions sur le bien fondé de son exode.
Cairne lui conseilla alors d’aller consulté l’oracle des Serre Rocheuses où le jeune chef se rendit.
La suite, vous la connaissez (voir « Jaina Proudmoore »). Aussi ne vais-je pas m’étendre.
Enfin, si, dans mon lit. Parce qu’il est un peu 4h30 du matin. Voyez ce que vous me faites faire.
Demain, je vous écris le chapitre 6, où je vous narrerai la folle équipée de Grom Hellscream et du clan Warsong.
Puis, je vous parlerai de l’état actuel des orcs et de la Horde.
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Chapitre 6. Aigle 4.
Re ! Il est midi et je suis dans une forme olympique après une courte nuit. Je ne vois raconter pas le radar ce soir, en raid.
Mais bref, j’ai d’autres chats à fouetter car j’ai décidé de vous parler ici de Grom Hellscream, le temps étant venu de vous en toucher un mot.
Souvenez-vous, Grom fut un des premiers à boire le sang de Mannoroth, là bas, sur Draenor et de fait, fut aussi en tête de ligne pour traverser la Porte des Ténèbres.
Après avoir été de presque tous les combats, à la fin de la Seconde Guerre, le clan Warsong se trouva dans la délicate position occupée par tous les orcs, à savoir que le portail ayant été détruit vers Draenor, la retraite devint impossible et tout ne fut plus alors qu’une question de survie sur Azeroth.
Pendant quinze ans, Grom et les siens vécurent traqués en Lordaeron, ce qui aurait presque pu être drôle si Hellscream n’avait pas eu à subir un plus un plan de désintoxication carabiné.
Car tout orc soit il, Grom avait enfin compris que Gul’dan et ses petits camarades du Conseil des Ombres s’étaient bien payé leurs têtes et que cette histoire de sang de démon, ce n’était finalement pas si fabuleux que cela.
Après ces fantastiques moments Nutella, Grom put enfin aborder l’avenir avec un peu de sérénité et espoir, surtout après sa rencontre avec le jeune Thrall.
Hellscream fut de tous les combats et libération des camps et lors de l’avènement du jeune chaman au rang de chef de guerre, il s’affirma comme son bras droit et le suivit au-delà des mers, jusqu’en Kalimdor.
Après le naufrage de ses bateaux, Grom reconstitua les forces du clan Warsong face au débarquement des vaisseaux de Jaina Proudmoore. N’écoutant que sa méfiance et son sang chaud, il commença directement ses relations avec la jeune femme par une bataille rangée, histoire de montrer à cette gonzesse qui était le plus fort.
Thrall, voyant d’un mauvais œil cet affrontement, considéré comme une perte de temps et de la dispersion face aux autres dangers de Kalimdor, lui ordonna de cesser le combat, ordre auquel Grom désobéit.
Après l’affaire de l’oracle des Serres Rocheuses, Thrall et Jaina, copains comme cochons, firent la paix et Hellscream dut cette fois se plier aux exigences du chef de guerre, lequel l’envoya se calmer en forêt.
Sa mission consistait à récolter du bois afin de bâtir des campements pour les orcs exilés.
Grom et ses Warsong s’en furent donc en Ashenvale, une bien jolie forêt pleine de lumières pétillantes, et de troncs à massacrer à coups de hache.
Le plan de Thrall était excellent à un léger détail près : Ashenvale avait ses propres habitants, lesquels n’étaient pas de gens particulièrement commodes.
Rescapé du grand catalysme provoqué des éons plus tôt par Azshara et les Biens Nés, le peuple des Kaldoreï, les Elfes de la Nuit, trouva déplacé que l’on vienne lui couper ses arbres sans demander la permission.
Comme le disait mon ancêtre Gurdil, les gens qui bouffent de la verdure, évidemment çà ne fait pas les bons voisins.
Sous l’impulsion de la grande prêtresse d’Elune, Tyrande Whisperwind, les Elfes de la Nuit se mirent à harceler les Warsong, ou plutôt devrais-je dire, à les massacrer, juste retour des choses après ce qu’ils avaient fait à leur forêt.
Seulement, il ne faudrait pas prendre les orcs pour des perdreaux, aussi Grom répliqua t’il avec la rage du… la rage du… la rage du chien enragé, démolissant les lignes de front des Kaldoreï et reprenant la déforestation à tout vas.
Un tel bazar, dans une forêt qui n’avait connu que le chant des elfes et le bourdonnement des feux follets pendant des millénaires, finit par attirer l’attention d’un ennemi autrement plus vindicatif que Tyrande et ses sentinelles.
Le demi-dieu Cénarius sortit donc de ses méditations pour envoyer ses troupes contre les orcs impudents.
Lors d’une rencontre au sommet être Grom et Cénarius, ce dernier accusa les Warsong d’être les esclaves des démons, affirmation qui fit littéralement bondir Hellscream, lequel tenta de lui flanquer son marteau dans la tête.
Mais Cénarius se révéla insensible aux attaques conventionnelles.
Damned, il fallait donc trouver autre chose pour en venir à bout… Comme en ce temps là, l’arm nucléaire n’existait pas encore et la guerre chimique ne serait inventée que des années plus tard par la Société Royale des Apothicaires, Grom se retrouva acculé à choisir une option sous peine de mort longue et douloureuse.
Un dieu de la nature, on ne sait jamais ce qu’il peut inventer comme supplice…
Mais dois-je vous rappeler que pendant que nos amis à la peau verte batifolaient dans les vertes prairies de Kalimdor, de l’autre côté de la mer, c’était nettement moins rock ‘n roll ? En effet, la Légion Ardente, avec l’aide de son arme absolue, le Fléau, prenait tranquillement ses quartiers et du fait de son succès foudroyant tournait désormais le regard vers Kalimdor.
Or, les démons avaient repéré Cénarius comme un potentiel obstacle majeur à leur avancée sur ces terres.
Ainsi le contentieux entre Grom et les Elfes allait-il servir au mieux les intérêts de la Légion.
Mannoroth fut envoyé pour créer une fontaine de sang non loin des positions du clan Warsong. En découvrant cette source de pouvoir Grom pensa tenir le moyen de se débarasser définitivement de Cénarius et encouragea les siens à boire le nectar.
Il y eut bien un vieux pour lui dire que tout cela ne lui disait rien qui vaille, mais les vieux, on ne les écoute jamais.
Désormais au pouvoir de Mannoroth, Grom et les Warsong balayèrent Cénarius, puis se retournèrent contre les autres clans. Thrall parvint de justesse à le vaincre en combat singulier au terme duquel Grom révéla au chaman la malédiction dont il était victime.
Avec l’aide de Jaina, Thrall parvint à exorciser Hellscream.
Une fois redevenu lui-même, Grom prit la décision de venger les siens en prenant sa revanche sur Mannoroth.
Thrall et lui se rendirent aux portes d’Ashenvale pour y défier le démon dans un combat épique qui vit la chute de Mannoroth sous les coups bien placés de Grom.
Mortellement blessé, ce dernier expira dans les bras de Thrall, rachetant du même coup l’honneur de son clan et de son peuple, à jamais affranchi de l’emprise démoniaque de la Légion : https://www.youtube.com/watch?v=CNVb12ac6KA
Mais bref, j’ai d’autres chats à fouetter car j’ai décidé de vous parler ici de Grom Hellscream, le temps étant venu de vous en toucher un mot.
Souvenez-vous, Grom fut un des premiers à boire le sang de Mannoroth, là bas, sur Draenor et de fait, fut aussi en tête de ligne pour traverser la Porte des Ténèbres.
Après avoir été de presque tous les combats, à la fin de la Seconde Guerre, le clan Warsong se trouva dans la délicate position occupée par tous les orcs, à savoir que le portail ayant été détruit vers Draenor, la retraite devint impossible et tout ne fut plus alors qu’une question de survie sur Azeroth.
Pendant quinze ans, Grom et les siens vécurent traqués en Lordaeron, ce qui aurait presque pu être drôle si Hellscream n’avait pas eu à subir un plus un plan de désintoxication carabiné.
Car tout orc soit il, Grom avait enfin compris que Gul’dan et ses petits camarades du Conseil des Ombres s’étaient bien payé leurs têtes et que cette histoire de sang de démon, ce n’était finalement pas si fabuleux que cela.
Après ces fantastiques moments Nutella, Grom put enfin aborder l’avenir avec un peu de sérénité et espoir, surtout après sa rencontre avec le jeune Thrall.
Hellscream fut de tous les combats et libération des camps et lors de l’avènement du jeune chaman au rang de chef de guerre, il s’affirma comme son bras droit et le suivit au-delà des mers, jusqu’en Kalimdor.
Après le naufrage de ses bateaux, Grom reconstitua les forces du clan Warsong face au débarquement des vaisseaux de Jaina Proudmoore. N’écoutant que sa méfiance et son sang chaud, il commença directement ses relations avec la jeune femme par une bataille rangée, histoire de montrer à cette gonzesse qui était le plus fort.
Thrall, voyant d’un mauvais œil cet affrontement, considéré comme une perte de temps et de la dispersion face aux autres dangers de Kalimdor, lui ordonna de cesser le combat, ordre auquel Grom désobéit.
Après l’affaire de l’oracle des Serres Rocheuses, Thrall et Jaina, copains comme cochons, firent la paix et Hellscream dut cette fois se plier aux exigences du chef de guerre, lequel l’envoya se calmer en forêt.
Sa mission consistait à récolter du bois afin de bâtir des campements pour les orcs exilés.
Grom et ses Warsong s’en furent donc en Ashenvale, une bien jolie forêt pleine de lumières pétillantes, et de troncs à massacrer à coups de hache.
Le plan de Thrall était excellent à un léger détail près : Ashenvale avait ses propres habitants, lesquels n’étaient pas de gens particulièrement commodes.
Rescapé du grand catalysme provoqué des éons plus tôt par Azshara et les Biens Nés, le peuple des Kaldoreï, les Elfes de la Nuit, trouva déplacé que l’on vienne lui couper ses arbres sans demander la permission.
Comme le disait mon ancêtre Gurdil, les gens qui bouffent de la verdure, évidemment çà ne fait pas les bons voisins.
Sous l’impulsion de la grande prêtresse d’Elune, Tyrande Whisperwind, les Elfes de la Nuit se mirent à harceler les Warsong, ou plutôt devrais-je dire, à les massacrer, juste retour des choses après ce qu’ils avaient fait à leur forêt.
Seulement, il ne faudrait pas prendre les orcs pour des perdreaux, aussi Grom répliqua t’il avec la rage du… la rage du… la rage du chien enragé, démolissant les lignes de front des Kaldoreï et reprenant la déforestation à tout vas.
Un tel bazar, dans une forêt qui n’avait connu que le chant des elfes et le bourdonnement des feux follets pendant des millénaires, finit par attirer l’attention d’un ennemi autrement plus vindicatif que Tyrande et ses sentinelles.
Le demi-dieu Cénarius sortit donc de ses méditations pour envoyer ses troupes contre les orcs impudents.
Lors d’une rencontre au sommet être Grom et Cénarius, ce dernier accusa les Warsong d’être les esclaves des démons, affirmation qui fit littéralement bondir Hellscream, lequel tenta de lui flanquer son marteau dans la tête.
Mais Cénarius se révéla insensible aux attaques conventionnelles.
Damned, il fallait donc trouver autre chose pour en venir à bout… Comme en ce temps là, l’arm nucléaire n’existait pas encore et la guerre chimique ne serait inventée que des années plus tard par la Société Royale des Apothicaires, Grom se retrouva acculé à choisir une option sous peine de mort longue et douloureuse.
Un dieu de la nature, on ne sait jamais ce qu’il peut inventer comme supplice…
Mais dois-je vous rappeler que pendant que nos amis à la peau verte batifolaient dans les vertes prairies de Kalimdor, de l’autre côté de la mer, c’était nettement moins rock ‘n roll ? En effet, la Légion Ardente, avec l’aide de son arme absolue, le Fléau, prenait tranquillement ses quartiers et du fait de son succès foudroyant tournait désormais le regard vers Kalimdor.
Or, les démons avaient repéré Cénarius comme un potentiel obstacle majeur à leur avancée sur ces terres.
Ainsi le contentieux entre Grom et les Elfes allait-il servir au mieux les intérêts de la Légion.
Mannoroth fut envoyé pour créer une fontaine de sang non loin des positions du clan Warsong. En découvrant cette source de pouvoir Grom pensa tenir le moyen de se débarasser définitivement de Cénarius et encouragea les siens à boire le nectar.
Il y eut bien un vieux pour lui dire que tout cela ne lui disait rien qui vaille, mais les vieux, on ne les écoute jamais.
Désormais au pouvoir de Mannoroth, Grom et les Warsong balayèrent Cénarius, puis se retournèrent contre les autres clans. Thrall parvint de justesse à le vaincre en combat singulier au terme duquel Grom révéla au chaman la malédiction dont il était victime.
Avec l’aide de Jaina, Thrall parvint à exorciser Hellscream.
Une fois redevenu lui-même, Grom prit la décision de venger les siens en prenant sa revanche sur Mannoroth.
Thrall et lui se rendirent aux portes d’Ashenvale pour y défier le démon dans un combat épique qui vit la chute de Mannoroth sous les coups bien placés de Grom.
Mortellement blessé, ce dernier expira dans les bras de Thrall, rachetant du même coup l’honneur de son clan et de son peuple, à jamais affranchi de l’emprise démoniaque de la Légion : https://www.youtube.com/watch?v=CNVb12ac6KA
Erzhebeth-
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Date d'inscription : 08/11/2008
Chapitre 7. Citizen Thrall.
Je passerai sur la bataille du Mont Hyjal, que j’ai déjà traité succinctement, il est vrai, précédemment (1).
Ce qui nous intéresse, à savoir l’histoire des orcs, se déroule après.
Une fois Archimonde vaincu, et les spectres de la Légion et du Fléau durablement écartés, vint le temps de s’organiser un peu sur les nouvelles terres de Kalimdor.
Fort de ses nouvelles alliances avec les taurens et les trolls Sombrelance (j’y reviendrai une autre fois, promis), Thrall négocia avec Cairne l’octroi d’un bout de terre où établir les siens.
Le vieux guerrier lui attribua une langue de terrain au bord de la mer, que le chaman baptisa Durotar, en hommage à son père (Durotan, pour les deux qui ne suivent pas, au fond).
Puis il fonda la cité d’Orgrimmar, qu’il dédia à la mémoire d’Orgrim Doomhammer (lequel avait déjà son village dans les Hautes Terres d’Arathi, sur l’emplacement de l’ancien camp d’internement où il mourut, le Trépas d’Orgrim) et depuis, les travaux sont toujours plus ou moins en court.
Il s’en fallut de peu pour que les orcs vivent en paix, mais l’arrivée impromptue de Daelin Proudmoore (voir « Jaina Proudmoore »), plongea à nouveau Kalimdor dans la guerre. Les troupes de l’amiral s’installèrent pour quelques temps sur la côte sud de Durotar (on peut toujours y trouver des fortins humains où les soldats arborent le tabard de Kul Tiras, d’ailleurs) et dans les îles des Echos, d’où furent alors chassé le clan troll Sombrelance, qui vint chercher refuge et secours à Orgrimmar.
Lorsque la menace Daelin Proudmoore fut repoussée, le chef de clan Sombrelance, Vol’jin, jura en remerciement, fidélité absolue à Thrall et à la Horde qu’il venait de refonder, sur les anciennes valeurs chamaniques du peuple des orcs.
(1) : https://www.youtube.com/watch?v=66m8sQY4pNg
Ce qui nous intéresse, à savoir l’histoire des orcs, se déroule après.
Une fois Archimonde vaincu, et les spectres de la Légion et du Fléau durablement écartés, vint le temps de s’organiser un peu sur les nouvelles terres de Kalimdor.
Fort de ses nouvelles alliances avec les taurens et les trolls Sombrelance (j’y reviendrai une autre fois, promis), Thrall négocia avec Cairne l’octroi d’un bout de terre où établir les siens.
Le vieux guerrier lui attribua une langue de terrain au bord de la mer, que le chaman baptisa Durotar, en hommage à son père (Durotan, pour les deux qui ne suivent pas, au fond).
Puis il fonda la cité d’Orgrimmar, qu’il dédia à la mémoire d’Orgrim Doomhammer (lequel avait déjà son village dans les Hautes Terres d’Arathi, sur l’emplacement de l’ancien camp d’internement où il mourut, le Trépas d’Orgrim) et depuis, les travaux sont toujours plus ou moins en court.
Il s’en fallut de peu pour que les orcs vivent en paix, mais l’arrivée impromptue de Daelin Proudmoore (voir « Jaina Proudmoore »), plongea à nouveau Kalimdor dans la guerre. Les troupes de l’amiral s’installèrent pour quelques temps sur la côte sud de Durotar (on peut toujours y trouver des fortins humains où les soldats arborent le tabard de Kul Tiras, d’ailleurs) et dans les îles des Echos, d’où furent alors chassé le clan troll Sombrelance, qui vint chercher refuge et secours à Orgrimmar.
Lorsque la menace Daelin Proudmoore fut repoussée, le chef de clan Sombrelance, Vol’jin, jura en remerciement, fidélité absolue à Thrall et à la Horde qu’il venait de refonder, sur les anciennes valeurs chamaniques du peuple des orcs.
(1) : https://www.youtube.com/watch?v=66m8sQY4pNg
Erzhebeth-
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Chapitre 8. Un peu de Claude Levi Strauss.
Depuis la reformation de la Horde sur l’égide de Thrall, bien des choses ont changé pour ce peuple.
Revenu aux anciennes valeurs du chamanisme, il reste cependant arcbouté sur les notions ancestrales d’honneur et de défiance vis-à-vis de la faiblesse.
De même, la stratification sociale que l’on a pu observer en début de billet concernant Nagrand a toujours court, et l’esclavage reste une pratique courante, comme en témoigne le destin de Lo’gosh, alias Varian Wrynn (voir « Varian Wrynn »), devenu gladiateur dans les arènes de Durotar.
Cependant, les orcs ont peu à peu abandonné leur mode de vie d’antant, préférant désormais l’union sous la bannière du chef de guerre au sein d’Orgrimmar à l’éparpillement des clans sur tout le territoire.
Les orcs se mélangent désormais plus volontiers, même si l’emprise de certaines familles peu rester forte dans quelque régions (comme en témoigne la forte implantation des Warsong à Ashenvale, toujours en conflit avec les elfes concernant l’abattage des arbres de ce bois sacré).
Dans cette nouvelle optique de retour aux valeurs de jadis et au chamanisme, les orcs rejettent désormais la pratique de toute autre magie que celle des éléments. Il n’en demeure pas moins que quelques uns continuent à pratiquer la démonologie, mais ces orcs sont considérés par les leurs comme des parias, rejetés dans les entrailles d’Orgrimmar, marginalisés par le reste d’un peuple qui les considère comme des traitres potentiels à la voie suivie par Thrall.
Ce qui vous autorise à jeter des cailloux sur Graudin, il l’a bien mérité.
Dans cette recherche des origines, l’alliance avec les taurens s’est révélée fructueuse puisque les hommes-taureaux ont une spiritualité très proche de celle des orcs de Draenor.
Qu’en est-il aujourd’hui des dynamiques chez les orcs ?
Et bien Thrall est toujours leur chef de guerre, en plus d’être chef suprême de la Horde. Dans sa tâche, il est secondé par Vol’jin, du clan des Sombrelances, un troll dont la finesse d’esprit a inspiré bon nombre d’actions politiques de Thrall.
Côté militaire, Thrall, peut s’appuyer sans crainte sur la personne de Saurcroc, le chef des Kor’kron, une organisation orc que l’on peut rapprocher d’une garde d’élite à la solde du chef de guerre.
Saurcroc, pour la petite histoire, est à l’origine des premiers « facts » sur WoW. Aujourd’hui, nous connaissons tous les « Varian Wrynn facts », inspirés des « Chuck Norris facts », du moins le croit-on.
En réalité, Saurcroc fut le premier à voir adapté pour sa personne les exploits intergalactiques de Chuck Norris, en hommage à ses faits d’arme lors de l’ouverture des Portes d’Anh Quiraj.
C’est un temps que les moins de deux ans ne peuvent pas connaître, et la preuve, en ce temps là, sur WoW, je n’étais même pas.
Je vous en parle donc par ouï dire, mais si des vieilles moustaches voulaient bien nous raconter cette glorieuse époque, je les invite à s’exprimer au plus vite.
En résumé à cette époque, Saurcroc se baladait dans Tanaris pour O.S des anubisaths par groupe de cinq en faisant des tourbillons.
Aujourd’hui, paradoxalement, alors que Saurcroc l’Ancien est présent depuis le début du jeu, la star de la famille est Saurcroc le Jeune, plus connu sous le nom du «mec qui a chargé Arthas comme un péon aux Portes du Corroux ».
A noter que Saurcroc le Jeune était à la tête du camp Kor’kron à Angarthar, juste en face du bastion Fordragon, ce qui indiquerait que dans l’esprit de la Horde, les Kor’kron occupent une place similaire à la Septième Légion menée par le généralissime de l’Alliance.
A ce point de notre petite étude sur les orcs, il convient de faire un topo sur les Mag’har, à savoir les orcs survivants de Draenor, puisque c’est sans conteste de leur côté qu’il faudra désormais chercher le futur successeur de Thrall.
On sait peu de choses sur ces orcs à la peau brune, mis à part qu’avant l’affaire du sang de Mannoroth, une épidémie décima les clans orcs et que pour protéger les siens, la chamane Geyah mena les survivants (dont la couleur de peau proviendrait de la maladie) jusqu’à un camp de quarantaine qu’elle établit sur les ruines des anciens bastions des Frostwolves, alors voués aux gémonies par tous les autres orcs et chassés de leurs terres.
Grâce à cette peste, il demeura donc un groupe d’orcs qui resta isolé des autres et de leur corruption, jusqu’à être oublié de tous. Ce groupe prit le nom de ma’ghar (« les non-corrompus »… Je ne vais tout de même pas traduire çà en « Incorruptibles », faut pas charrier, mémé Geyah c’est pas Elliott Ness), formant un nouveau clan qui resta fidèle aux vieilles traditions chamaniques.
A ces rescapés, se joignirent bientôt tous ceux qui avaient refusé de boire le sang de Mannoroth, et ainsi fut formée une entité puissante, mais également plus brutale, que les orcs qui reconstruisaient peu à peu leur honneur en Azeroth.
Après la réouverture de la Porte des Ténèbres, Thrall eut donc la bonne surprise de trouver en Draenor des orcs ayant échappé à la corruption. Se fut aussi l’occasion de retrouvailles émouvantes entre pères et fils, puisque s’est alors que Saurcroc l’Ancien remit la main sur son fils, resté en Draenor lors de départ des orcs vers Azeroth.
De même, Thrall rencontra le fils de son ami Grom, en la personne de Garrosh Hellscream, qui ne se fit pas prier pour le servir.
Du moins, jusqu’à récemment…
Souvenez-vous, c’était un peu avant la sortie de Wotlk, nous assistions à une réunion des chefs de la Horde devant les arènes d’Orgrimmar. Alors que Thrall, toujours aussi pondéré, tentait de ménager la chèvre (Sylvanas) et le chou (lui-même), histoire de ne pas foncer tête baissée en Norfendre, subodorant un piège, le jeune Garrosh l’exhortait à prendre immédiatement les armes pour défaire une bonne fois pour toute le Roi Liche.
S’en suivait des rodomontades savoureuses, lorsque Thrall expliquait poliment à Garrosh qu’il était bien le fils de son père, avec sa tête près du bonnet, et que Garrosh finissait par défier en duel le chef de guerre lui-même.
Suite à quoi, le code de l’honneur orc aidant, Thrall se voyait contraint d’accepter et de se livrer à cette mascarade, et sans barre de mana en plus (c’était quoi ce truc, d’ailleurs ? Il l’a retrouvée depuis, ok, mais tout de même…), ce qui aboutit au résultat que l’on sait, Garrosh était à deux doigts de lui mettre la pilée de sa vie lorsque le héraut du Roi Liche vint sonner les cloches au vivants à grands coups de wyrm de givre.
L’idée de Thrall fut, comme à son habitude, d’envoyer le petit agité au charbon, en lui confiant la garde du bastion Chanteguerre dans la Toundra Boréenne, espérant sans doute qu’il s’y calmerait et reviendrait à Orgrimmar tout contrit, pour supplier d’avoir du Baygon, parce que tout ces nérubiens, vraiment, ce n’est plus possible.
Seulement, Thrall a ici commis une grossière erreur. Sans doute sa première, mais sûrement pas sa dernière.
S’il croyait bien faire en envoyant le vieux Saurcroc seconder Garrosh, il ne réussit qu’à donner une image timorée du pouvoir d’Orgrimmar, tandis que Garrosh impose le visage du volontarisme et de l’action directe.
Certes Saurcroc est tout le temps là pour réparer les boulettes de Garrosh, mais il va de soit que la Horde a besoin de héros.
Après l’affaire d’Angarthar, Sylvanas a vu son blason considérablement terni malgré les preuves de son innocence.
Quant à Thrall, ses tergiversations face à la menace du Fléau ont agacé plus que conforté son peuple dans sa vision d’un chef sage et prudent.
Devant la violence et la puissance du Fléau, c’est aujourd’hui Garrosh Hellscream qui apparaît comme le futur chef de guerre que l’on suivra jusque dans la Couronne de Glace.
Reste à savoir quel rôle les développeurs voudront bien lui donner dans la prochaine extension.
En attendant, Thrall reste toujours mon préféré.
Revenu aux anciennes valeurs du chamanisme, il reste cependant arcbouté sur les notions ancestrales d’honneur et de défiance vis-à-vis de la faiblesse.
De même, la stratification sociale que l’on a pu observer en début de billet concernant Nagrand a toujours court, et l’esclavage reste une pratique courante, comme en témoigne le destin de Lo’gosh, alias Varian Wrynn (voir « Varian Wrynn »), devenu gladiateur dans les arènes de Durotar.
Cependant, les orcs ont peu à peu abandonné leur mode de vie d’antant, préférant désormais l’union sous la bannière du chef de guerre au sein d’Orgrimmar à l’éparpillement des clans sur tout le territoire.
Les orcs se mélangent désormais plus volontiers, même si l’emprise de certaines familles peu rester forte dans quelque régions (comme en témoigne la forte implantation des Warsong à Ashenvale, toujours en conflit avec les elfes concernant l’abattage des arbres de ce bois sacré).
Dans cette nouvelle optique de retour aux valeurs de jadis et au chamanisme, les orcs rejettent désormais la pratique de toute autre magie que celle des éléments. Il n’en demeure pas moins que quelques uns continuent à pratiquer la démonologie, mais ces orcs sont considérés par les leurs comme des parias, rejetés dans les entrailles d’Orgrimmar, marginalisés par le reste d’un peuple qui les considère comme des traitres potentiels à la voie suivie par Thrall.
Ce qui vous autorise à jeter des cailloux sur Graudin, il l’a bien mérité.
Dans cette recherche des origines, l’alliance avec les taurens s’est révélée fructueuse puisque les hommes-taureaux ont une spiritualité très proche de celle des orcs de Draenor.
Qu’en est-il aujourd’hui des dynamiques chez les orcs ?
Et bien Thrall est toujours leur chef de guerre, en plus d’être chef suprême de la Horde. Dans sa tâche, il est secondé par Vol’jin, du clan des Sombrelances, un troll dont la finesse d’esprit a inspiré bon nombre d’actions politiques de Thrall.
Côté militaire, Thrall, peut s’appuyer sans crainte sur la personne de Saurcroc, le chef des Kor’kron, une organisation orc que l’on peut rapprocher d’une garde d’élite à la solde du chef de guerre.
Saurcroc, pour la petite histoire, est à l’origine des premiers « facts » sur WoW. Aujourd’hui, nous connaissons tous les « Varian Wrynn facts », inspirés des « Chuck Norris facts », du moins le croit-on.
En réalité, Saurcroc fut le premier à voir adapté pour sa personne les exploits intergalactiques de Chuck Norris, en hommage à ses faits d’arme lors de l’ouverture des Portes d’Anh Quiraj.
C’est un temps que les moins de deux ans ne peuvent pas connaître, et la preuve, en ce temps là, sur WoW, je n’étais même pas.
Je vous en parle donc par ouï dire, mais si des vieilles moustaches voulaient bien nous raconter cette glorieuse époque, je les invite à s’exprimer au plus vite.
En résumé à cette époque, Saurcroc se baladait dans Tanaris pour O.S des anubisaths par groupe de cinq en faisant des tourbillons.
Aujourd’hui, paradoxalement, alors que Saurcroc l’Ancien est présent depuis le début du jeu, la star de la famille est Saurcroc le Jeune, plus connu sous le nom du «mec qui a chargé Arthas comme un péon aux Portes du Corroux ».
A noter que Saurcroc le Jeune était à la tête du camp Kor’kron à Angarthar, juste en face du bastion Fordragon, ce qui indiquerait que dans l’esprit de la Horde, les Kor’kron occupent une place similaire à la Septième Légion menée par le généralissime de l’Alliance.
A ce point de notre petite étude sur les orcs, il convient de faire un topo sur les Mag’har, à savoir les orcs survivants de Draenor, puisque c’est sans conteste de leur côté qu’il faudra désormais chercher le futur successeur de Thrall.
On sait peu de choses sur ces orcs à la peau brune, mis à part qu’avant l’affaire du sang de Mannoroth, une épidémie décima les clans orcs et que pour protéger les siens, la chamane Geyah mena les survivants (dont la couleur de peau proviendrait de la maladie) jusqu’à un camp de quarantaine qu’elle établit sur les ruines des anciens bastions des Frostwolves, alors voués aux gémonies par tous les autres orcs et chassés de leurs terres.
Grâce à cette peste, il demeura donc un groupe d’orcs qui resta isolé des autres et de leur corruption, jusqu’à être oublié de tous. Ce groupe prit le nom de ma’ghar (« les non-corrompus »… Je ne vais tout de même pas traduire çà en « Incorruptibles », faut pas charrier, mémé Geyah c’est pas Elliott Ness), formant un nouveau clan qui resta fidèle aux vieilles traditions chamaniques.
A ces rescapés, se joignirent bientôt tous ceux qui avaient refusé de boire le sang de Mannoroth, et ainsi fut formée une entité puissante, mais également plus brutale, que les orcs qui reconstruisaient peu à peu leur honneur en Azeroth.
Après la réouverture de la Porte des Ténèbres, Thrall eut donc la bonne surprise de trouver en Draenor des orcs ayant échappé à la corruption. Se fut aussi l’occasion de retrouvailles émouvantes entre pères et fils, puisque s’est alors que Saurcroc l’Ancien remit la main sur son fils, resté en Draenor lors de départ des orcs vers Azeroth.
De même, Thrall rencontra le fils de son ami Grom, en la personne de Garrosh Hellscream, qui ne se fit pas prier pour le servir.
Du moins, jusqu’à récemment…
Souvenez-vous, c’était un peu avant la sortie de Wotlk, nous assistions à une réunion des chefs de la Horde devant les arènes d’Orgrimmar. Alors que Thrall, toujours aussi pondéré, tentait de ménager la chèvre (Sylvanas) et le chou (lui-même), histoire de ne pas foncer tête baissée en Norfendre, subodorant un piège, le jeune Garrosh l’exhortait à prendre immédiatement les armes pour défaire une bonne fois pour toute le Roi Liche.
S’en suivait des rodomontades savoureuses, lorsque Thrall expliquait poliment à Garrosh qu’il était bien le fils de son père, avec sa tête près du bonnet, et que Garrosh finissait par défier en duel le chef de guerre lui-même.
Suite à quoi, le code de l’honneur orc aidant, Thrall se voyait contraint d’accepter et de se livrer à cette mascarade, et sans barre de mana en plus (c’était quoi ce truc, d’ailleurs ? Il l’a retrouvée depuis, ok, mais tout de même…), ce qui aboutit au résultat que l’on sait, Garrosh était à deux doigts de lui mettre la pilée de sa vie lorsque le héraut du Roi Liche vint sonner les cloches au vivants à grands coups de wyrm de givre.
L’idée de Thrall fut, comme à son habitude, d’envoyer le petit agité au charbon, en lui confiant la garde du bastion Chanteguerre dans la Toundra Boréenne, espérant sans doute qu’il s’y calmerait et reviendrait à Orgrimmar tout contrit, pour supplier d’avoir du Baygon, parce que tout ces nérubiens, vraiment, ce n’est plus possible.
Seulement, Thrall a ici commis une grossière erreur. Sans doute sa première, mais sûrement pas sa dernière.
S’il croyait bien faire en envoyant le vieux Saurcroc seconder Garrosh, il ne réussit qu’à donner une image timorée du pouvoir d’Orgrimmar, tandis que Garrosh impose le visage du volontarisme et de l’action directe.
Certes Saurcroc est tout le temps là pour réparer les boulettes de Garrosh, mais il va de soit que la Horde a besoin de héros.
Après l’affaire d’Angarthar, Sylvanas a vu son blason considérablement terni malgré les preuves de son innocence.
Quant à Thrall, ses tergiversations face à la menace du Fléau ont agacé plus que conforté son peuple dans sa vision d’un chef sage et prudent.
Devant la violence et la puissance du Fléau, c’est aujourd’hui Garrosh Hellscream qui apparaît comme le futur chef de guerre que l’on suivra jusque dans la Couronne de Glace.
Reste à savoir quel rôle les développeurs voudront bien lui donner dans la prochaine extension.
En attendant, Thrall reste toujours mon préféré.
Erzhebeth-
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Chapitre 9. C’est le destin.
Si l’on oppose Garrosh à Thrall, je peux aussi bien faire ma maline et opposer Thrall à Varian Wrynn.
Tous les deux ont en effet un destin similaire, mais pas du tout la même façon d’en tirer les grandes leçons de la vie. Comme quoi, le bourrin n’est pas toujours celui que l’on croit.
-Orphelins : Thrall est celui des deux qui perd ses parents le plus jeune, car il ne les a pour ainsi dire pas connus. Varian lui, a vécu l’assassinat de son père et la destruction de sa cité.
-Gladiateurs : Thrall combat dans les arènes de Blackmoore, Varian dans celles de Durotar. Le premier en retire force et tactique, le seconde décide que puisque c’est comme çà, il va s’entrainer pour faire payer çà à tout le monde, dès qu’il aura le temps.
-Veufs : si Varian a bien perdu son épouse, victime d’un parpaing dans la tête (véridique), on ne peut pas parler de veuvage pour Thrall à propos de Taretha. Mais elle était tout de même sa seule amie, alors j’ai envie de dire que çà compte pareil.
Les points communs de manquent pas, et pourtant, si l’on considère Thrall, qui de toute cette histoire a retiré sagesse, abnégation, ouverture d’esprit et tolérance, on ne peut s’empêcher de dire que Varian Wrynn raciste, belliciste et revanchard n’est vraiment qu’un gros boulzor.
Et après, il y en a encore pour dire que la Horde c’est les méchants…
Tous les deux ont en effet un destin similaire, mais pas du tout la même façon d’en tirer les grandes leçons de la vie. Comme quoi, le bourrin n’est pas toujours celui que l’on croit.
-Orphelins : Thrall est celui des deux qui perd ses parents le plus jeune, car il ne les a pour ainsi dire pas connus. Varian lui, a vécu l’assassinat de son père et la destruction de sa cité.
-Gladiateurs : Thrall combat dans les arènes de Blackmoore, Varian dans celles de Durotar. Le premier en retire force et tactique, le seconde décide que puisque c’est comme çà, il va s’entrainer pour faire payer çà à tout le monde, dès qu’il aura le temps.
-Veufs : si Varian a bien perdu son épouse, victime d’un parpaing dans la tête (véridique), on ne peut pas parler de veuvage pour Thrall à propos de Taretha. Mais elle était tout de même sa seule amie, alors j’ai envie de dire que çà compte pareil.
Les points communs de manquent pas, et pourtant, si l’on considère Thrall, qui de toute cette histoire a retiré sagesse, abnégation, ouverture d’esprit et tolérance, on ne peut s’empêcher de dire que Varian Wrynn raciste, belliciste et revanchard n’est vraiment qu’un gros boulzor.
Et après, il y en a encore pour dire que la Horde c’est les méchants…
Erzhebeth-
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Date d'inscription : 08/11/2008
Epilogue.
Voilà, c’était l’histoire non exhaustive des orcs. Oh, j’ai du en oublier des choses, sauter sur des détails, raccourci certains passages.
Vous comprendrez aussi que cette saga m’aura donné du fil à retordre. Il est plus facile de se lancer dans une biographie que de se coller à l’histoire d’un peuple entier, celle-ci devant recouvrir à la fois la chronologie, les coutumes, les figures marquantes et les évolutions de celui-ci.
L’idée originale de traiter des orcs m’est venue de Norkem, qui en bon orc a voulu tout savoir sur ses origines (même si je pense qu’il aurait pu écrire exactement la même chose que moi).
Une idée qui m’a couté du temps, une nuit blanche (mais quand je suis lancée, je préfère ne pas m’arrêter), une grosse panne d’écriture et surtout beaucoup de plaisir.
Il me parait donc logique de me lancer prochainement, mais pas tout de suite, mais le récit des histoires d’autres peuples de la Horde, et sans doute aussi de l’Alliance.
Car lorsque j’en viendrai à traiter des elfes, je pourrai difficilement parler des uns en excluant les autres.
Je reste cela dit toujours à votre disposition pour des suggestions d’histoires, genre pour celle de la semaine prochaine.
J’avais dans l’idée de vous faire un petit topo sur le Kirin Tor, mais si vous avez des préférences, n’hésitez pas à m’en faire part.
Sur ce, je vais manger un talbuk, il est 14h30…
Vous comprendrez aussi que cette saga m’aura donné du fil à retordre. Il est plus facile de se lancer dans une biographie que de se coller à l’histoire d’un peuple entier, celle-ci devant recouvrir à la fois la chronologie, les coutumes, les figures marquantes et les évolutions de celui-ci.
L’idée originale de traiter des orcs m’est venue de Norkem, qui en bon orc a voulu tout savoir sur ses origines (même si je pense qu’il aurait pu écrire exactement la même chose que moi).
Une idée qui m’a couté du temps, une nuit blanche (mais quand je suis lancée, je préfère ne pas m’arrêter), une grosse panne d’écriture et surtout beaucoup de plaisir.
Il me parait donc logique de me lancer prochainement, mais pas tout de suite, mais le récit des histoires d’autres peuples de la Horde, et sans doute aussi de l’Alliance.
Car lorsque j’en viendrai à traiter des elfes, je pourrai difficilement parler des uns en excluant les autres.
Je reste cela dit toujours à votre disposition pour des suggestions d’histoires, genre pour celle de la semaine prochaine.
J’avais dans l’idée de vous faire un petit topo sur le Kirin Tor, mais si vous avez des préférences, n’hésitez pas à m’en faire part.
Sur ce, je vais manger un talbuk, il est 14h30…
Erzhebeth-
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Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Histoire des Orcs.
Mononoké ca suxx, c'est un truc de hippie dégoulinant d'amour mal placé
Mandis-
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Age : 44
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Histoire des Orcs.
j'ai un peu froid, je peux avoir mes fringues parceque là il y a des pervers qui commencent salement à me mater, je ne citerais pas de nom...hein..les mecs du sud est là!!!
Deuxtiube-
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Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Histoire des Orcs.
Genre on chez les parigo il y aurait des choses à matté ? bon ok les parisiennes mais bon ... jusque la j'en ai pas vue hein
oui Erz rend y ces vetement car meme avec il se passe des choses que je dirai pas tres catho dans les égouts ! alors tout nu
oui Erz rend y ces vetement car meme avec il se passe des choses que je dirai pas tres catho dans les égouts ! alors tout nu
Re: Histoire des Orcs.
En fait, j'ai déposé ses fringues dans les égouts. Tout au fond à droite. On m'a dit qu'un gobelin faisait penderie là-bas. Le souci c'est qu'il avait l'air de connaître Sashienne alors je sais pas trop si c'est une personne sûre pour un pauvre hunt sans défenses comme toi.
Tu veux peut-être qu'on t'accompagne, Deux ? Sashienne est familier du coin, il va se dévouer...
Tu veux peut-être qu'on t'accompagne, Deux ? Sashienne est familier du coin, il va se dévouer...
Erzhebeth-
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