Jaina Proudmoore.

Cette semaine, remerciez Norkem pour le choix de l’histoire. Comme tout bon caster offensif que se respecte, il arrive un moment où la tentation de me la jouer monotouche me guette et où finalement, je décide de me foutre les mains dans les poches.
Voilà donc pourquoi cette fois-ci, j’ai vous ai délégué le soin d’élire le récit que vous aviez envie de lire.
Si les histoires de magie et de gonzesses de vous intéressent donc pas, prière d’en faire part à Yuki.

Jaina Proudmoore est donc celle qui retiendra toute notre attention pour ces quelques lignes.
Proudmoore ou devrais-je dire Portvaillant, puisque c’est le nom sous lequel vous la trouvez aujourd’hui aussi bien dans son île de Theramore que dans les Grottes du Temps 3 (la Bataille du Mont Hyjal).
Pour la petit histoire, lors du patch dont j’ai oublié le numéro, mais qui traduisit tout le jeu ou presque en français (où Stormwind devint Hurlevent et Undercity Fossoyeuse), Jaina se revit baptisée Fièrelande, ce qui ne veut rien dire, sauf si on considère que la lande, c’est trop über.

Un tour de passe-passe et un autre patch plus tard, Jaina était Portvaillant, ce qui correspondait de toute façon rudement mieux au back ground de la fillette, que vous auriez tort de prendre pour une blonde de plus dans un monde blindé de testostérone.
Car voyez-vous, Jaina aussi, en a.

Au sud-ouest de Lordaeron, se dressait jadis un fier bastion de l’humanité, l’île-état de Kul Tiras, l’un de plus puissants royaumes de l’est.
Tirant sa prospérité du commerce maritime, Kul Tiras se distinguait par une flotte puissante dont elle fit usage contre les orcs pendant la Première Guerre, sauvant une bonne partie des réfugiés de Stormwind dévastée (à ce sujet, voir : « Varian Wrynn »).
De cet engagement, naquit dans le royaume la volonté de mettre un terme aux exactions des orcs et c’est ainsi que Kul Tiras proposa la première et la plus activement son aide à Lordaeron, afin de former l’Alliance.
Le conseil fondateur eut lieu à Lune d’Argent et y assitèrent Anduin Lothar, le roi Terenas Menethil, et Daelin Proudmoore, dont la famille dirigeait depuis des siècles le royaume de Kul Tiras.

Daelin avait deux enfants : Derek et Jaina.
A son fils, marin chevronné, il donna l’ordre de se porter au devant de la flotte que les orcs tentaient de constituer contre Kul Tiras. Une opération qui visait également à interrompre le forage des Paluns d’où les peaux vertes extrayaient le pétrole nécessaire à leurs futures opérations de guerre.
Derek avait pour mission de faire jonction avec la flotte des Hauts Elfes envoyés de Quel Thalas, et de passer à l’attaque au nord de Menethil.

Seulement, les orcs avaient anticipé la manœuvre et dépêché le clan Dragonmaw jusque dans la tanière du Vol Rouge d’Alexstrasza afin d’en prendre le contrôle, via un artefact magique (voir : « Vereesa Coursevent »).
Les dragons ainsi privés de leur volonté, fondirent sur la flotte coalisée et l’anéantirent.
Les épaves de ces navires hantés sont toujours visitables dans les Paluns, un peu au nord de Menethil.

Se fut pour l’amiral Daelin un profond traumatisme, persuadé d’avoir envoyé son fils à la mort. Se fut également la première note sur l’ardoise de l’orquie, qui n’allait pas tarder à s’allonger.
La Seconde Guerre donna à Daelin l’occasion de soutenir toujours plus vaillamment l’effort de guerre allié, en pourvoyant les autres royaumes en armement et troupes.

Mais à la bataille du mont Blackrock (dans les Steppes Ardentes), un nouveau drame vint frapper Proudmoore, lorsqu’Orgrim Doomhammer tua Anduin Lothar, son ami de toujours.
Les massacres, les milliers de morts, l’injustice du combat, tout cela frappa Daelin plus durement qu’il n’aurait pu l’imaginer et le conduisit à haïr farouchement les orcs.

A l’issue de cette guerre, Daelin regagna Kul Tiras et c’est alors que le destin décida de changer de main…

Elle était jeune et fraîche, blonde comme les blés et l’œil bleu comme le ciel azuréen. C’est toute mignonette que la jeune Jaina fut conduite un beau matin, dans des circonstances jamais très bien explicitées, alors on dira que c’était la faute du hasard, dans la cité de Dalaran.

En ce temps là, Dalaran était un club très fermé, sans espace aérien protégé, sans mammouths, sans lag.
Oui, souvenez-vous du temps pas si lointain où Dalaran était avant tout une grosse bulle fort esthétique mais terriblement intrigante autour de laquelle patrouillaient des mecs en mauve, dans les contreforts d’Hillsbrad…

Et bien avant l’affaire de la bulle (laquelle mériterait une histoire à elle toute seule), la cité était déjà le siège du Kirin Tor, l’Assemblée avec un grand A des mages du monde libre.
Ce qui faisait donc Jaina, difficile à dire, mais toujours est-il que moins d’un quart d’heure après son arrivée, tous les mages de la cité commencèrent à se dire qu’il y avait parmi eux quelqu’un qui se baladait avec une mine de mana dans la poche.

Le chef du Kirin Tor lui-même, le mage Antonidas (sa statue se trouve près de la banque côté Horde de Dalaran), reconnut le potentiel de Jaina et décida de la garder en apprentissage.

C’est ainsi que la petite grandit au milieu de vieux en robe mauve, passant leurs journées à lire des bouquins.
Un quotidien des plus rock ‘n roll donc, dans lequel la jeune fille s’épanouit finalement.
Se fut pendant ses études qu’elle fit la connaissance de la famille royale de Lordaeron.
Se fut donc alors qu’elle rencontra le bellâtre de son temps, l’homme aux mille qualités, celui qui roxxait déjà grave : Arthas Menethil.
Il faut dire que ces deux là étaient faits pour se plaire.
Le prince était le plus jeune paladin jamais adoubé et l’un des plus doués (ok, il ne montre pas vraiment l’étendue de ses capacités dans GT4).
Jaina quant à elle brillait par sa science et sa maîtrise des arcanes (alors que Jaina sait être merveilleuse en toute circonstance…).
Tous deux de haut lignage, immensément doués dans leurs domaines respectifs, il n’en fallut pas plus au destin pour faire le reste.

Si la nouvelle de leur amourette remplit de joie leurs parents respectifs (ainsi que Uther Lightbringer et Antonidas : « Ah bah vous nous mettrez un petit de côté ! »), elle fit également le tour des Royaumes de l’Est à la vitesse d’un cheval sous aura de croisé au galop.

Il fut alors évident pour Jaina que concilier ses études, ses responsabilités en tant qu’héritière, et sa romance avec Arthas, mériterait sous peu un haut fait.
La mort dans l’âme, elle annonça donc au prince qu’elle mettait fin à leur relation, décision qu’il accepta, car il faut le rappeler, à l’époque, il avait encore deux sous de jinjin.

Seulement, Jaina avait l’art de faire tourner les têtes. Et le poisson qu’elle avait ferré était autrement plus prestigieux que l’autre blondinet en armure.
Tout aussi blond, tout aussi prince, mais carrément moins jeune, Kael Thas Haut Soleil menait également de brillantes études à Dalaran (enfin, brillantes, vu le temps qu’il y a passé, je me permets d’en douter…), et s’était laissé immédiatement séduire par l’intellect brillant de Jaina ainsi que par sa forte p ersonnalité (oui sa personnalité, tout à fait. Mais à quoi vous pensiez ???).
Voyons que l’autre kakou de paladin n’avait plus l’exclusivité, le prince de Quel Thalas tenta une approche subtile : «Tu veux voir ma nouvelle baguette magique ? »
La jeune femme restait de son côté plus circonspecte et finit par envoyer bouler Kael Thas en lui expliquant que non, vraiment, sans façon.

Cela aurait pu être anecdotique, mais sachez, pour la petite histoire, que cette rivalité entre Arthas et Kael Thas fut exploitée par la suite, puisque lors de leur affrontement dans la Couronne de Glace, Arthas « taunt » Kael en lui balançant : « Alors, tu l’as toujours en travers de la gorge, que je t’ai piqué Jaina ? ».
Lequel Kael s’énerve et tout et c’est pas beau à voir… Bref.

Vous noterez qu’elle a le don pour attirer les mauvais garçons, cette Jaina…
Messieurs, les débats sont ouverts : sont-ils devenus des boss de fin d’instance à cause de Jaina ?

On aurait pu enchainer les roucoulades et les râteaux à l’infini, mais le destin, ce farceur, décida que s’en était assez de cette ambiance petits cœurs roses.
Aussi poussa t’il un nécromant congelé à répandre une terrible peste sur le royaume de Lordaeron.

La maladie causant de multiples ravages, les autorités décidèrent de se pencher sur la question.
Antonidas lui-même reçut à Dalaran un homme qui se disait prophète, qui prétendait que l’âge des hommes tirait à sa fin et que le salut ne viendrait que de la fuite vers les terres sauvages de Kalimdor.
Antonidas, non sans lui avoir ri au nez, renvoya ce rigolo galeux dans la fange dont il venait et décida de laisser tomber une fois pour toutes ces histoires ridicules de fin de monde.

Mais Jaina avait assisté à l’entrevue et sentit un pouvoir immense émaner de ce prophète, qui d’après elle, cachait son jeu.
Aussi demanda t’elle à Antonidas la permission d’enquêter sur ce Fléau, afin d’évaluer la validité des prédictions.
Le Kirin Tor accepta et l’associa dans ses recherches à Arthas Menethil, entre temps mandé par le roi Terenas pour une mission similaire.
Vieux farceurs.

Comme au bon vieux temps, Arthas et Jaina s’en furent donc patrouiller en Lordaeron et s’est ainsi qu’ils remontèrent la trace du grain contaminé d’Andhoral, de Kel Thuzad, et de Malganis (voir : « Arthas Menethil »).
Mais au village de Hearthglen, l’horreur des combats contre le Fléau fut telle que Jaina du quitter Arthas pour chercher du renfort auprès de Uther Lightbringer.
L’arrivée opportune de celui-ci sauva les miches du prince, qui décida alors de les déplacer vers Stratholme (ses miches, Jaina et Uther, nous sommes bien d’accord).

La suite, vous la connaissez.
Arthas comprenant que les habitants étaient condamnés, décida de les tuer avant qu’ils ne tombent aux mains de Malganis.
Uther et Jaina ne purent se résoudre à l’accompagner dans cette entreprise et l’abandonnèrent devant les murailles de la cité.
La fameuse scène du « Comment çà, vous ne voulez pas exterminer des gens avec moi ? Mais je suis le priiiiince ! » était jouée dans Warcraft III et reprise in extenso dans les Grottes de Temps 4, juste après que vous ayez rendu votre quête des caisses contaminées à Chromie.

Quelques jours plus tard, Uther et Jaina revinrent vers Stratholme pour y découvrir les traces du massacre d’Arthas.
Uther s’empressa de rapporter ce qu’il avait vu au roi Terenas, tandis que Jaina essayait d’en comprendre la portée.

Elle fut alors approchée par le prophète, qui réitéra pour elle les conseils faits au Kirin Tor et au royaume de Lordaeron : fuir vers Kalimdor sans se retourner pour y commencer une nouvelle vie.

Constatant avec désespoir que l’avancée du Fléau ne paraissait pas pouvoir être endiguée, Jaina rassembla quelques fidèles et traversa l’océan vers le continent perdu de Kalimdor.

Or, contrairement aux apparences, Kalimdor, ce n’était pas le Club Med. Premièrement, la région était aride, bordée de récifs.
Ensuite, la faune locale avait tout de même une drôle d’allure : des hommes-taureaux, des hommes-chevaux, des hommes-cochons (pléonasme…), des hommes-tout-verts-mince-alors-des-orcs-on-est-pas-verni-tout-de-même.

Et oui, Jaina eut la mauvaise surprise de se retrouver en terrain hostile, face à l’ennemi héréditaire, mené par Thrall dirigeant alors l’exode des orcs rescapés des camps vers Kalimdor (et si je vous dis que cette brillante idée lui est venue d’un songe au cours duquel un prophète miteux lui a tout expliqué bien comme il faut, çà vous étonne ?
N’existant pas meilleure défense que l’attaque, elle se mit tout de suite à harceler les positions des orcs et se frotta rapidement au vindicatif Grom Hellscream, bras droit de Thrall, dont la tête près du bonnet allait faire des miracles…

Battue à plates coutures, Jaina se replia vers les Serres Rocheuses, espérant y perdre les orcs.
Se faisant, elle sentit émanant de ces concrétions un pouvoir immense dont elle se mit en tête de découvrir l’origine, espérant s’en servir contre ses ennemis.
S’enfonçant dans la montagne, elle eut la mauvaise surprise de se retrouver nez à nez avec Cairne Bloodhoof et Thrall, venu dans ces cavernes consulter l’oracle qui y vivait.

Avant que la rencontre ne dégénère, le prophète apparut soudain et parvint à convaincre Thrall et Jaina de ne pas trop se taper dessus.
Dans les Royaumes de l’Est, Dalaran venait de tomber et la Légion Ardente, désormais à l’œuvre, allait sous peu fondre sur Kalimdor.

Sur le coup, Thrall et Jaina trouvèrent immédiatement un terrain d’entente : c’est quoi ce prophète qui vous dit de vous barrer sur un autre continent pour vous mettre à l’abri et qui vous annonce ensuite que de toute façon, vous allez tous mourir ?

Toutefois, la situation était réellement critique et les maigres forces des orcs et des humains ne pourraient pas soutenir seules le poids de l’invasion.
Il était donc urgent de mettre ses réserves de côté quant à la compétence d’autre voyant, là, mais également d’écraser ses préjugés raciaux au fond de la poche.
Heureusement, nos deux jeunes cadres dynamiques faisaient parti des gens intelligents.

S’enfonçant sous le couvert d’Ashenvale, Thrall et Jaina rencontrèrent Tyrande Whisperwind et Malfurion Stormrage, qui, après les avoir tabassé par précaution, acceptèrent leur aide pour défendre l’arbre de vie, cible de la Légion, sur le mont Hyjal.

Malfurion, l’archidruide chevauchant une chèvre, imagina un plan destiné à abattre les troupes démoniaques et leur chef, Archimonde.
Chacune des trois races pris place sur le mont Hyjal. Jaina occuperait la première base, Thrall la seconde et Tyrande la dernière (pour la réponse à question : « Qui joue en quatrième base ? Ohoh ! », vous adresser à Dustin Hoffman, merci).

Aucun de ces contingents n’était là pour vaincre. Leur seul but était de résister jusqu’au bout, pour freiner la progression de la Légion, donnant ainsi à Malfurion le temps d’invoquer les esprits des ancêtres (en gros, des feux follets cheatés), seuls capables de venir à bout d’Archimonde.

Jaina échappa de justesse à la vague qui détruisit son bastion et parvint à se replier vers Thrall dont elle sauva la vie lorsque ses propres forces furent anéanties.

La bataille du mont Hyjal, comme chacun le sait, se solda par la défaite d’Archimonde, qui explosa avec l’arbre de vie, emportant avec lui l’immortalité des elfes.

Archimonde vaincu, Jaina décida de rester avec les siens et les réfugiés de Lordaeron ayant tenté et réussi la traversée, en Kalimdor.

Elle choisit une île au sud de Durotar, qu’elle baptisa Theramore, et y fonda son fief. Elle resta en étroite relation avec Thrall et les orcs, qui devinrent ses alliés dans leur entreprise commune de créer des havres de paix et d’accueil sur ce nouveau continent.
Il se murmure qu’en signe de bonne volonté, elle retrouva Tabetha, la plus vieille amie du chef de guerre, et la prit sous son aile (souvenez vous de la fille dans les Grottes du Temps 1, à l’étage de l’auberge), mais il n’existe aucun trace évidente de cette anecdote.

Mais un beau jour, l’un des lieutenants de Thrall, Rexxar (le gros avec un ours, qui se balladait dans Desolace et que l’on retrouve dans les Tranchantes), vint à Theramore demander à Jaina des explications concernant des attaques d’humains contre les villages orcs de la côte sud de Durotar.
Protestant de son innocence, Jaina se rendit elle-même sur les lieux pour y mener son enquête. Elle découvrit alors que les humains responsables de ces exactions étaient des soldats de Kul Tiras, et que son père se trouvait parmi eux.
Venu féliciter et épauler sa fille, Daelin se mit rapidement cette dernière à dos en fustigeant son alliance contre nature avec les orcs de Thrall.
Multipliant les provocations à l’encontre de ce dernier, il finit par le pousser à lui envoyer son armée.

Jaina se trouva alors face à un dilemme cornélien qu’elle résolut en prenant le moins mauvais parti.
Ordonnant à ses hommes de ne pas bouger, elle laissa les troupes de son père se faire massacrer et assista résignée au duel à mort qui opposa Rexxar à Daelin. Lorsque ce dernier mourut, elle eut pour lui ces dernières paroles : « Pourquoi ne m’as-tu pas écoutée ? ».

Suite à cette affaire douloureuse, l’amitié entre Thrall et Jaina ne se démentit pas. Leurs efforts conjoints pour maintenir la paix entre leurs deux peuples se virent toutefois saper, de plus en plus régulièrement, par des échauffourées échappant, semblait-il, aux règles de la logique pure.

Intriguée, Jaina finit par découvrir un peu par hasard, une immense source de pouvoir en Mulgore, semblable à celle qui l’avait attirée dans les Serres Rocheuses des années plus tôt.
Ce qu’elle découvrir alors dépassait ses rêves les plus fous. Tapie dans les montagnes, vivait Aegwynn, la mère de Medivh, qui fut la plus grande magicienne de son temps.
A elles deux, Jaina et Aegwynn mirent la main sur un groupe de démonistes, la Lame Ardente, qui en invoquant un démon, perturbaient le fragile équilibre entre les peuples de Kalimdor.

Jaina découvrit par la même occasion que son entourage avait été infiltré par cette organisation, et dut se débarrasser de son majordome, en réalité un agent double.

Aegwynn décida alors de sortir de sa retraite et de prendre sa place dans le monde, en dissimulant ses traits sous l’apparence de l’elfe Peine, nouveau majordome de Jaina.

Jusqu’à peu, Jaina faisait figure de personnalité la plus éminente de l’Alliance.
Ses origines nobles et sa parenté avec les fondateurs de l’Alliance (dont un Varian Wrynn ne peut se vanter) la proclamaient quasi officiellement chef de faction.

Ses aptitudes à la magie, son amitié avec Tyrande Whisperwind, grande prêtresse d’Elune, dont aucun autre chef allié ne peut se targuer, et ses relations privilégiées avec Thrall, la plaçaient en position éminente.
On pouvait toujours arguer que sa capitale était pourrie sur les bords, mais les nombreux raids hordeux s’étant cassés les dents sur les premières marches de la tour de Theramore vous le confirmeront : cette fille là n’a rien d’une rigolote.

Seulement, depuis le retour de Varian Wrynn qu’elle a elle-même orchestré (voir « Varian Wrynn ») Jaina souffre, comme tous les autres membres de l’Alliance, d’une rétrogradation de fait.
On peut supposer qu’elle ait maintenu ses contacts avec Bolvar Fordragon, lequel semblait bien être depuis le début le plus sensible à son rôle d’interface entre la Horde et l’Alliance, mais le départ de celui-ci pour le Norfendre, puis sa mort, on considérablement changé la donne (je ne dirai jamais assez combien la mort de généralissime Fordragon est un drame, pour les deux factions).

Jaina incarne désormais le dernier espoir d’union ou du moins de trêve entre les deux factions.
Après la bataille d’Angarthar, c’est à Orgrimmar qu’elle vient chercher les nouvelles et les explications quant à la trahison des Réprouvés et à ce qu’il convient de faire.

Et c’est grâce à elle que Thrall et Sylvanas ne se prennent pas de vilains coups d’épée à deux mains entre les omoplates de la part de ce cher Varian Wrynn venu rendre justice à Undercity.

Sans avoir fait cette série de quête côté allié, j’imagine facilement la position du roi de Stormwind quant à cette intervention providentielle, qu’il ne manquera pas de taxer de collaboration.

Reste à savoir s’il sera assez malin pour passer sur cet incident et inviter Jaina à prendre part à l’assaut final contre la Couronne de Glace. Une telle alliée, cela ne se refuse pas.
Seulement, Jaina a autant à perdre qu’à gagner en défiant le Roi Liche. Sera t’elle capable de sauver Arthas malgré tout ?
Les débats sont ouverts.
Il y existe même une série de quête qui me permet d’espérer…

Aller, j’inaugure un petit jeu, la question de la semaine.

La question de la semaine est donc :
Qui est le prophète ?

Interdit de tricher…

Je ramasse les copies dans 24 heures.

MEDIVHHHHHHHHHH mouahah Partez roi de Lordaeron , fuis thrall ... partez en Kalimdor