Le Vol Bleu.

Chose promise, chose due, l’histoire de la semaine est consacrée au Vol Bleu, que j’ai choisi à dessein, puisque nous irons sans doute bientôt arracher les poils de la barbe de Malygos.
Depuis le début du jeu, le Vol Bleu est pour la plupart d’entre nous une notion assez vague, associée souvent à l’ennemi, puisque le seul contact direct entre le joueur et cette faction de dragons était le célèbre Azuregos, patrouillant en Azshara, solotable par des kikoolol hunts et autres classes cheatées.

De Malygos, seigneur du Vol Bleu, au mieux les gens bien informés savent-ils qu’il est devenu fou, et qu’il était la raison de la présence d’une certaine Tyri à Raz de Néant, laquelle dragonne étudiait l’Aile du Néant afin de trouver un remède pour son maître (personnellement, je ne vois pas le rapport. Mais je ne suis pas un dragon, çà doit être pour çà…).

Alors qui donc est Malygos ? Qu’est ce que le Vol Bleu ? Quoi qu’est-ce que les Aspects ? Michou est-il un dragon bleu ? Vous le saurez en lisant : « Plus bleu que le mana de tes yeux ».

A l’origine de chaque vol de dragon, il y a les Aspects.
Azeroth, comme tout l’univers, fut créée par les Titans, qui une fois leur œuvre achevée, décidèrent d’aller dormir, rapport au jour de repos hebdomadaire que se doit de prendre tout salarié, surtout que terraformer un morceau de caillou en plein espace, ben c’est pas un travail facile, et dans ce métier là, on n’a pas facilement son dimanche.

Alors une fois le boulot terminé, les Titans créèrent un dernier truc, trois fois rien mes amis : les Aspects.

Ils étaient incarnés sous forme de dragons et chacun de ces dragons se vit remettre une partie de la création, ainsi qu’une couleur, comme dans Bioman.
Ainsi, Force Rouge était Alexstrasza, dite la Lieuse de Vie, Aspect de la renaissance, de la fertilité et de tous ces machins à haute valeur hormonale ajoutée expliquant sa tenue actuelle en haut du Temple de l’Accord du Repos du Ver, j’ai nommé le célèbre bikini en fer-forgé, emprunté à la princesse Leia.
Force Bleue, se fut Malygos, à qui échut la magie.
Force Noire se nommait Neltharion, dit Aile de Mort, et régnait à la base sur la terre et la roche, mais comme il trouva tout cela très vite hyper naze, il s’orienta plutôt sur tous les trucs gothico-dark, à potentiel fourbe violent et dramatique.
Force Verte, l’Aspect du rêve répondait au doux nom d’Ysera.
Force Bronze s’appelait Nozdormu et se devait de remonter les horloges de tout le monde.

Se furent les Aspects qui modelèrent Azeroth afin qu’elle fut prête à accueillir la vie. Tous œuvraient de concert sauf Neltharion, qui passait son temps à chouiner à propos de la magie, que c’était dangereux, que les créatures humanoïdes qui se développaient sur Azeroth allaient finir par en faire n’importe quoi, et que ce que tout le monde y gagnerait, se serait une attaque de la Légion Ardente, un point c’est tout.
Si les autres Aspects s’en fichaient comme d’une guigne, Malygos, en tant que représentant en chef de la Magie, fut touché par les arguments de Neltharion et fit front avec lui contre les autres dragons afin de les persuader de faire attention.

Mais ce qui devait arriver arriva, et 10 000 avant l’époque que nous connaissons aujourd’hui, la Légion, attirée vers Azeroth par l’usage intensif de la magie des Hauts Elfes, déboula dans le paysage et commença à consciencieusement tout ravager.
Neltharion révéla alors ses intentions et déchaina ses forces sur les autres Vols draconiques, anéantissant au passage celui de Malygos qui se mordit les ailes d’avoir cru en la bonne foi de son confrère.
Sans progéniture, sans espoir, Malygos se retira, vaincu par le découragement et la folie, pour disparaître.

Une bonne dizaine de milliers d’années plus tard, un jeune dragon rouge, du nom de Korialstraz, fraichement promu quarante douzième étalon favori de la reine Alexstrazsa, fit le voyage vers le Norfendre pour demander de l’aide à Malygos.
En effet, la Lieuse de Vie était tombée au pouvoir de Neltharion (à ce sujet, voir « Vereesa Coursevent », dans le sujet sur les trois frangines).

Malygos se laissa convaincre, et s’il vaincut Aile de Mort, ne donna plus de signe de vie par la suite. La seule chose que l’on sache est que Korialstraz, pour le remercier de son aide, parvint, avec Nozdormu, à voyager dans le passé et à sauver quelques œufs de la guerre des Aspects.
Ainsi, le Vol Bleu put renaître.

Mais il ne faudrait pas non plus confondre Malygos avec un canard sauvage. Une fois sa descendance assurée, il commença à se sentir subitement mieux dans sa tête. Un Lexomil plus tard, il était prêt à reprendre les affaires et à remettre de l’ordre dans la magie, parce que c’était devenu un sacré beau bordel entre temps. Les Elfes avaient fait des Puits de machin partout, les Humains fondé Dalaran, soit une pile de mana géante, Azshara, on ne sait pas trop où elle se cache mais elle est tellement saturée de magie que si elle tousse, la planète saute avec, bref, Malygos allait devoir se retrousser les manches.
Or, le comité de direction des Titans l’avaient bien dit à Malygos :
«-Fais gaffe avec la magie, c’est pas un truc pour jouer avec, attention. Faudrait voir à ne pas laisser les Mortels devenir trop puissants.
-De toute façon, les classes mana, c’est useless, les hunts sont trop cheatés. »

Fort de cette croyance populaire, Malygos sortit donc de sa folie l’esprit presque clair, avant de soudain réaliser, au beau milieu de l’audition de sa septième épouse, qu’il y avait un petit truc qui clochait. Non, deux en fait. Peut-être bien trois…

Premièrement, il n’était plus seul en Norfendre. Un type en moon boot, qui se faisait appeler Artasseleroiliche s’amusait à fabrique des forteresses et des assemblages à base de gens morts.

Le second truc qui clochait dérivait directement du premier : un vieux fantôme du passé revenait titiller la mémoire de Malygos, sa première épouse, Sindragosa.
La belle, grièvement blessée pendant la guerre des Aspects, avait échoué en Norfendre où elle avait succombé, abandonnée de tous, spécialement de Malygos, qui avait d’autres dragonnets à fouetter et des gonzesses tout le tour du ventre de toute façon.
Seulement, en mourant, Sindragosa maudit Malygos, Neltharion, les autres dragons, les Titans, Azshara, Luc Besson et Eve Angeli.
Or, vous connaissez la règle numéro 1 : une femme en colère est un danger plus mortel que le H5N1.
Et la règle numéro 2 est : quand tu meurs fumasse et que tu vis dans un univers d’heroic fantasy, tu as droit à ton come back.

Le come back en question, nous l’avons tous vu dans la cinématique. Arthas utilisa ses pouvoirs pour s’offrir l’item ultime du kikoo over stuff qu’il est : 1 dragon morviven lol.

Le troisième problème de Malygos était cette fois d’ordre professionnel. Pendant que monsieur dormait et se laissait pousser la barbe, les races mortelles gagnaient en puissance et pratiquaient la magie à tire larigot.
De quoi réveiller la peur ancestrale de Malygos : l’attaque de la Légion Ardente.
Après tout, surveiller la magie, c’était son boulot, sa mission, son destin. Alors devait-il laisser tout le monde faire n’importe quoi ? Pouvait-il permettre aux mages de Dalaran de RECONSTRUIRE UNE CITE ENTIERE PUIS DE LA FAIRE VOLER ET ENFIN LA TELEPORTER SUR UN AUTRE CONTINENT ?

Cette fois, c’était trop. Par peur de voir Azeroth à nouveau sombrer dans le chaos, Malygos déclara la guerre aux jeteurs de sorts de tous poils et se jura de canaliser à lui toute la magie de la planète afin de la stocker dans le Nexus, sa forteresse de l’île de Frimarra.
Quitte à ce que cette compression d’énergie provoque une surcharge et une explosion capable d’anéantir toute vie.
Au moins, çà limitera le nombre de guignols à vouloir faire de la magie…
Certes, des gens sont venus lui expliquer que SK Gaming avait sauvé le monde en tuant Kil Jaeden au Puits de Soleil, mais non, rien à faire, Malygos continua à jurer ses grands dieux que l’on ne savait jamais, qu’après tout Sargeras ce n’était pas tout à fait un dossier classé, alors dès fois que, le principe de précaution, vous me remercierez tous plus tard, mais non je ne vais pas provoquer la fin du monde, voyons…

Ainsi la guerre fut-elle déclarée entre Malygos et Dalaran, une guerre à laquelle se mêla Alexstrazsa et le Vol Rouge, rapport au fait que ce vieux fou d’Aspect de la Magie menace la vie en Azeroth.
Cette nouvelle guerre des dragons ne connaîtra de fin qu’avec la mort de Malygos (ah, on me souffle dans l’oreillette que le vieux a été démonté par SK Gaming et Nihilum parce qu’ils avaient hyper mal pris qu’il ne les croit pas, pour le down de Kil Jaeden...)

Vous pensez que c’est fini ? Et bien vous avez tort. Le Vol Bleu, ce n’est pas que Malygos, alors si vous le voulez bien, embarquons ensemble pour « What’s your favorite colour ? »

Comme je vous l’ai expliqué, la première fois que la Légion Ardente est venue rendre visite à Azeroth, c’était à cause des Hauts Elfes, qui avaient rassemblé trop de pouvoir autour du Puits d’Eternité, lequel avait été détruit à l’issue de la guerre.

Mais comme le disait Lavoisier : « rien ne se perd, sauf ma tête, mais c’est la faute à pas de chance », ainsi les Hauts Elfes, récupérèrent des fragments du Puits (ne me demandez pas comme une telle chose est possible…) pour en fabriquer un autre.
Ainsi naquit le Puits de Soleil, que tout le monde connaît bien désormais.

Pour voir si vous suivez, je vous demanderai de remplir ce texte à trou pour la semaine prochaine (à la places des « … » vous pouvez placer des mots ou des expressions) :

Le prince … qui avait changé … en devenant … décida de donner un coup … à son ami … afin d’en faire une … . Pour parvenir à ses fins, le prince … plongea … dans … localisé en … .

Ce qui eut pour effet de corrompre le Puits de Soleil, le rendant totalement inutilisable.
Le roi des Elfes, Kael Thas, n’eut alors d’autre solution que de détruire le Puits afin d’empêcher son peuple de disparaître.
Toutefois, lorsque le Puits fut anéanti, se produisit un effet inattendu : les Elfes entrèrent dans un état second, victimes de crise de manque. Après le Fléau, cette nouvelle tragédie menaçait de détruire définitivement leur civilisation. Voici pourquoi Kael Thas, se sentant en partie responsable, partit en quête d’une solution pour son peuple.

Mais s’était sans compter sur ce sacré vieux singe de Malygos. Sentant qu’une grande source de magie allait se dissiper dans l’air, il préféra la jouer fine en récupérant ce qui pouvait l’être et en le cachant bien à l’abri afin qu’elle ne tombe pas entre de mauvaises mains (oui, ce point là n’est pas logique avec le back ground de Malygos, puisque selon ce que l’on sait dans Woltk, il aurait du ramener tout cela au Nexus et plus personne n’en aurait jamais entendu parler. Mais alors il n’y aurait jamais eu d’instance Sunwell donc pas de cours de récré pour roxxor PGM en attendant la prochaine extension…).

Malygos créa donc ce qu’il nomma l’avatar du Puits de Soleil, auquel il donna les traits d’une paysanne, Anveena. La créature pensait dur comme fer être humaine, avoir vingt et quelques années et vivre avec ses parents dans une chaumière minable quelque part dans les environs de Hautebrande.

Et puis un beau jour, Malygos eut des raisons de craindre pour l’avatar car un mage elfe, nommé Darkhan (celui dans la forteresse, Mortholme, au sud des Terres Fantômes, que l’on doit tuer, lorsque l’on joue elfe de sang, pour pouvoir présenter ensuite à Thrall une demande en bonne et due forme d’entrée dans la Horde), s’était mis en quête de cette source de magie qu’il percevait, sans se douter de ce qu’elle représentait.

Occupé à pomper du mana, il délégua deux dragons bleus, Kalecgos et sa future, Tyrigosa, pour retrouver l’avatar et le protéger coûte que coûte.
Retrouvant rapidement la jeune fille, déjà bien amochée par la vie tout çà, tout çà, nos deux dragons, aidés par un paladin nommé Jorad Masse, se trouvèrent embarqués dans de folles aventures dont je ne vous livrerai pas le détail ici, parce que ce n’est pas franchement intéressant.

Ce qu’il faut retenir c’est qu’au bout du compte, Anveena finit par apprendre qui elle est, enfin plutôt ce qu’elle est, et qu’elle le prend hyper mal. Alors comme toute bonne greluche qui se respecte, elle s’enfuit en larmes et en criant « Non ! Non ! Pourquoi moi ! », et elle se fait capturer par le méchant Darkhan, qui l’entraine en Quel Thalas pour lui siphonner toute sa magie.
Mais comme ce grand crétin (ah çà, oui, c’est un grand crétin…) de Kalecgos est vachement amoureux, il décide d’aller la sauver avec tous ses amis. En route, ils tombent sur une patrouille menée par un gars un peu rigide, un peu borgne mais carrement sympa.
Ce type, c’est Lor’themar Theron, et il se ferait bien la peau de Darkhan, lui aussi, rapport au fait que ce dernier a trahi son peuple pour signer un pacte avec le Fléau.

Plus on est de fous, moins il y a de riz. Ainsi, fraîchement libérée de l’emprise de Roi-Liche et sans doute en quête de nouveaux copains aussi défraichis qu’elle, Sylvanas Coursevent croise leur route, et par haine pour le Fléau et esprit de corps avec son ancien second Lor’themar, accepte d’aider toute la clique.

Si vous vous demandez ce que deux dragons, censément puissants donc, fichent avec un paladin, un ranger, une banshee et une armée d’archers elfes, alors vous vous posez la bonne question. Et je vais vous donner la réponse : se sont des noobs. Un point c’est tout.
Kalecgos plus que Tyrigosa, qui passe le plus clair de son temps à réparer ses erreurs et à enjôler ce pauvre Jorad…

Bref, la recette « Je suis une gentille et je suis poursuivie par un méchant ! Oh, pourvu que les gentils gagnent ! », s’applique à l’histoire présente.
Anveena est délivrée, tout le monde est content, mais des décisions doivent être prises. En accord avec les autres, Anveena décide de rester sur Quel Thalas, en secret, et prête un peu de sa puissance à la reconstruction de la cité de Lune d’Argent. Kalecgos jure de la protéger toujours, Lor’themar de garder le secret, et Sylvanas promet qu’elle sera muette comme une tombe.
Tyri, quant à elle, s’envole vers l’Outreterre avec son paladin sous le bras, pour aller étudier les mutations engendrées par le Néant sur ceux de son espèce.

Mais comme chacun le sait, le repos est de courte durée. Après la reconstruction de Lune d’Argent, Anveena et Kalecgos partirent pour l’île de Quel Danas, où débarqua un beau matin un certain Kael Thas, que tout le monde croyait mort, alors que c’était même pas vrai d’abord…
Décidé à rappeler Kil Jaeden sur Azeroth, le roi s’empara d’Anveena au nez et à la barbe de Kalecgos, qui se mit alors à faire de grands cercles dans le ciel en miaulant son chagrin qu’il avait profond et intense, le chagrin.

Pendant ce temps, Kael Thas suspendait Anveena au dessus des restes du Puits de Soleil, attendant le moment propice pour lancer l’invocation qui ramènerait le prince démon.

Heureusement, puisque tout le monde s’est fait au moins une fois le plaisir de rouler sur Kael Thas (« Ahah ! On t’a pas eu dans l’œil de la Tempête, mais on va te faire ta fête cette fois-ci, gros malin ! »), la perspective du rituel s’éloigna un peu, le temps pour SK Gaming de se stuffer et d’assimiler la tech du boss de fin de Sunwell.
Ce dernier combat, n’ayant pas concerné grand monde, est largement méconnu. Sachez que Kil Jaeden sort du Puits, même qu’on se demande comment un si gros machin peut se faufiler dans un truc aussi étroit, mais on n’est plus à une bizarrerie près… Puisqu’en plein milieu du combat, Kalecgos arrive, même pas pour aider, juste pour dire :
«-Eh, salut Anveena ? Comment çà va depuis le temps ?
-Bah pas mal, pas mal. Ils font quoi là en bas ?
-Eux ? Bah, j’ai pas bien saisi, çà parlait de fin du monde tout çà… Dis, chérie, tu veux me rendre un service ?
-Vas-y.
-Tu veux pas virer toute cette magie une bonne fois pour toute, que tu puisses descendre de là ? Après je t’offre une glace.
-Je veux bien, mais si je fais çà, je risque de mourir.
-Essaye toujours. Au pire j’irai la bouffer seul ma glace… »

En vrai c’es vachement plus émouvant, parce que Anveena se sacrificie en explosant sur la tête de Kil Jaeden qui se fait O.S. ou presque, proprement.
Après Kalecgos pleure beaucoup et des draeneis arrivent avec des naarus pour mettre de la Lumière dans feu le Puits de Soleil afin de le purifier et de le rendre à nouveau opérationnel, sauf pour les démons.

Quand on voit que c’était aussi simple, on se demande pourquoi Kael Thas n’y a pas pensé plus tôt, au lieu de tout faire sauter…
Ainsi s’achève l’histoire de Kalecgos et Anveena, que vous pouvez découvrir in extenso dans le manga « Le Puits de Soleil », que mon petit cousin a adoré et vous recommande chaudement.

Vous aimez les histoires de dragons et les films de gladiateurs ? Alors stay tuned…

Chères Extrêmes, chers Extrêmes, ce n’est pas sans émotion que je m’apprête à vous parler maintenant de celui qui fut pour nous un sujet de discussion, autant que de cauchemars, où l’on ne savait plus s’il fallait le mettre où pas, ce ****** de stuff RG, zut à la fin, où tout le monde courrait vers l’ultime rempart contre la mort, Hatlas, et où l’on finissait tous comme des olives dans un Martini, planqués derrière un glaçon.

Oui vous l’avez reconnu, il s’agit de Sapphiron, avec deux P, sans doute pour nous Péter les ******** deux fois plus.

Sapphiron, comme son nom l’indique, était membre émérite du Vol Bleu, le chouchou de Malygos, et aussi son banquier.
Oui Sapphiron anticipait la crise en collectant et conservant par devers lui tout un tas de trésors plus ou moins magiques qu’il faisait garder par une nombreuse progéniture toute acquise à la cause du grand capital.
Les bureaux de la banque étaient situés sur le glacier de la Couronne de Glace, un endroit plutôt bien situé dans un paradis fiscal : le Norfendre.

Sapphiron était alors le seul sur le marché, et s’en portait fort bien. Mis à part la présence d’un type là, Nerzhul, un vieil excentrique qui vivait dans la glace, rien ne venait troubler le train-train quotidien.

Mais Nerzhul n’était pas le retraité que Sapphiron croyait. En se faisant passer pour le vieux gâteux du coin, il pouvait observer à loisir les allées et venues, dresser les plans de la salle des coffres.
Ainsi lorsque le Roi-Liche eut besoin d’argent et d’armes pour mener sa guerre contre les vivants, il envoya Arthas et son nouveau copain Anub’Arak vider les coffres de Sapphiron.

Au début, celui-ci rigola franchement. Personne n’avait jamais percé son système de sécurité ! Ces deux comiques pouvaient bien se prendre pour Bonny and Clyde, il s’en fichait ! Même si Arthas avait une certaine ressemblance avec Faye Dunaway, capilairement parlant…

Cependant, Sapphiron n’avait pas anticipé que ses agresseurs n’auraient pas de tactiques qui décideraient de lui rentrer directement dans le lard.
Ainsi, Sapphiron mourut avant d’avoir pu appuyer sur le bouton rouge sous le bureau, et Arthas utilisa les pouvoirs du Roi-Liche pour le relever en wyrm de givre.

Accompagnant Anub’Arak à Azjol Nerub, il protégea l’entrée de la cité pendant quelques temps, avant d’obtenir sa mutation sur Naxxramas, où il dispose d’un vrai bureau, pas loin de celui du boss.
Une bonne situation si on exclut les bandes de touristes qui viennent régulièrement lui taper dessus parce qu’il parait qu’il « loot du violet lol ».

L’histoire du Vol Bleu est tragique. Elle est pleine de destins brisés pour cause de pieds pris dans le tapi.
Ainsi, nous pouvons citer au rang des dragons patachons :

Arcanagos, envoyé pour sauver Medivh, lequel déjà possédé par Sargeras l’envoya au tapi et le ramena sous sa forme la plus connue aujourd’hui : Plaie de Nuit…
Azuregos, errant comme une pomme dans Azshara dont il est censé protéger les trésors… Un placard comme un autre…
Arygos, qui avait choisi la forme du gnome pour se polymorpher et que se retrouva prisonnier dans Anh Quiraj…

Awbee, le bébé dragon bleu à moitié crevé à UBRS…

Bref, un Vol de winners, en passe d’être anéanti lorsque Malygos chutera…

La semaine prochaine, j’aimerais bien que le sujet vienne de vous, alors faites vos propositions !

Mouais mouais, les mess-bass IG !

Et puis pk son idée serait plus valable qu'une autre ? Stop au favoritisme

ET délivrer BERNATZALL !

j sais pas pourquoi mais je l'avais loupé cet épisode !

J'ai beaucoup aimé le coup du dragon morviven lol