Arthas Menethil

Parce qu’il n’est pas qu’un distributeur de loot violet en devenir, Arthas Menethil, le type à cause de qui on se gèle les doigts sur nos claviers depuis le 13 novembre dernier, méritait tout de même son histoire ici.
Arthas Menethil, c’est surtout du stuff.
Arthas Menethil, c’est aussi une coupe de cheveux.
Arthas Menethil, c’est Warcraft III.
Mais Arthas Menethil, c’est avant tout une success story, un destin à la Conan le Barbare, sans les slips en peau de gnou.
Pour mieux cerner notre héros (car il a sa place dans ce panthéon), prenons les choses dans l’ordre.

Episode 1. Uther dit : « Que la Lumière soit », et Arthas fut.

Sur la belle planète d’Azeroth, vivent, vous le savez déjà, de nombreuses races. A l’époque qui nous intéresse, l’une des plus puissantes étaient celle des humains, qui, de tribus barbares mangeant des tubercules dans les Hautes Plaines d’Arathi, s’étaient élevées en royaumes.

Lorsqu’Arthas Menethil vint au monde, on le sait, « les forêts de Lordaeron murmurèrent son nom », qui disait. Lordaeron étant l’un des fameux royaumes humains dont il était question plus haut, dirigé par son père, le grand roi Terenas Menethil.
Cette dynastie, sans doute issue d’une famille de pêcheurs de sardines ayant escroqué toutes les autres pour se tailler un fief autour du port qui porte désormais son nom (dans les Paluns), s’était imposée comme l’une des plus importantes de l’humanité et le roi Terenas faisait autorité en matière de sagesse.

Avec la reine Lianne, Terenas eut deux enfants, Arthas et Calia, laquelle disparaît rapidement dans les limbes de l’histoire et c’est tant mieux pour elle parce que son papa manqua bien de la donner en mariage à un dragon (mais ceci est une autre histoire…).

Arthas fut élevé comme doit l’être un jeune prince et héritier d’une dynastie séculaire. Lorsqu’il fut en âge de prendre les armes (vraisemblablement vers 2-3 ans donc…), il fut placé sous la tutelle de Uther Lightbringer, « Le Porteur de Lumière », paladin champion de la Lumière, héros de la Première Guerre, fondateur de l’ordre de la Main d’Argent. Le genre de mec que tu n’appelles pas « machin », en somme.

Le jeune prince fit rapidement montre de grandes qualités dans l’exercice des armes mais aussi d’une excellente maitrise de la Lumière. Uther en fit le plus jeune paladin de l’histoire mais surtout, le vit grandir en demeurant persuadé qu’il le dépasserait un jour.

Bref, Arthas était fort, Arthas était intelligent, Arthas était mignon comme tout, Arthas était aimé de son peuple, Arthas, il avait la roxx attitude, et le moins que l’on puisse dire de lui c’est qu’il avait tout pour réussir dans la vie. Enfin, çà, seulement s’il n’avait pas vécu sur Azeroth.

En sa qualité de bouclier du peuple et de plus jeune paladin de tous les temps tout çà, Arthas fut un beau matin détaché par son père pour enquêter sur une mystérieuse maladie qui semblait décimer les villages du nord de Lordaeron.

Pendant que le prince, nez en l’air et cheveux au vent, fonçait vers le septentrion, le roi Terenas recevait la visite d’un étrange oracle lui expliquant qu’en gros, il avait plutôt intérêt à décarrer vite fait de ce continent s’il ne voulait pas voir son royaume s’écrouler devant la sombre menace qui bla bla bla... Mais Terenas n’écouta pas, et congédia le prophète.
Sont chiants aussi ces vieux mystérieux, avec leur prophétie qui parlent de la fin du monde…

Cependant, le club des mages de Dalaran, j’ai nommé le nébuleux mais puissant Kirin Tor, décida de mettre son grain de sel dans cette affaire et envoya dans les basques d’Arthas son pendant féminin, Jaina Proudmoore, une petite qui en avait dans le citron (et qui méritera plus tard un chapitre à elle seule).
Là l’histoire reste un peu flou, vous trouverez parfois que monsieur et madame Parfait étaient fiancés, parfois vous ne trouverez rien du tout. Le fait est qu’Arthas et Jaina constituèrent un duo de choc pour aller dénouer les fils de cette fameuse maladie.

L’enquête d’Arthas lui fit découvrir qu’un nécromant, Kel Thuzad, semblait utiliser ses séides pour répandre le mal. Ni une, ni deux, Arthas dégomma le méchant à grands coups de goupillons. Mais en expirant, Kel Thuzad révéla au prince que sa mort ne résoudrait rien.

Car l’épidémie ne s’enraya pas pour autant. Ce que tous nommaient maintenant le Fléau se diffusait dans tout Lordaeron rapidement, par le biais de caisses de grain venus de la cité d’Andhoral. Arthas et Jaina y déboulèrent comme des chiens dans un jeu de quille, pour n’y surprendre rien de moins qu’un démon, seigneur de l’effroi, qui se présenta sous le nom de Malganis.
Avant qu’Arthas n’ait pu rectifier son brushing, l’odieux personnage avait pris ses cliques et ses clacs, laissant notre héros fort pantois.

Il apparut rapidement à Arthas que le Fléau ne se contentait pas de tuer son peuple. Il le relevait en une armée de mort-vivants au service de Malganis, une armée sans conscience, sans âme.
Réalisant l’ampleur du danger, le prince décida de partir à la rescousse de la grande cité de Stratholme, espérant y arriver avant les caisses de grain contaminées. Dans sa course désespérée, il avait été rejoint par Uther Lightbringer auquel il demanda de l’assister.
Mais ralenti dans sa progression par les armées du Fléau, Arthas arriva trop tard.

Comprenant que la cité ne pouvait échapper à la Peste, que certains quartiers basculeraient sous peu dans l’horreur, Arthas se laissa gagner par le désespoir. Sachant se que Malganis allait faire aux siens, le prince prit une décision qui allait changer le cours de l’histoire : épurer Stratholme (sombre tâche que vous l’aidez à accomplir dans les Grottes du Temps 4, tout çà pour up votre réput Vol de Bronze… Petits canaillous…)

Ni Uther ni Jaina ne purent se résoudre à l’assister dans cette tâche (eh, pas comme vous, quoi) et prirent la fuite devant la résolution du prince.

A la nuit tombée, Arthas entra dans la cité où il se livra, avec ses fidèles, à une compétition morbide contre Malganis, massacrant le plus de citoyens possible avant qu’ils ne tombent entre les griffes du démon.
Cela dura toute la nuit, et tout y passa, hommes, femmes, enfants, sains et malades.

Au matin, Arthas crut avoir sauvé Stratholme, mais la ville n’était plus qu’un cimetière. Et une fois encore, Malganis lui avait échappé.

Ayant récolté quelques indices concernant la présence de Malganis en Norfendre, Arthas rassembla une armée et une flotte qui firent voile sur le continent gelé du nord.
Pendant ce temps, le roi Terenas eut vent de ce qu’il s’était passé à Stratholme et sur les conseils de Uther, ordonna à son fils de rentrer en Lordaeron.

Apprenant que son paternel souhaitait lui mettre des bâtons dans les roues, le prince eut la mauvaise surprise de constater que ses hommes n’étaient pas non plus trop chauds pour rester se geler les meules en Norfendre et qu’ils regagneraient sans doute les bateaux sous peu.
N’ayant toujours pas trouvé Malganis, Arthas décida qu’il ne pouvait se permettre de baisser les bras si vite. Il recruta des mercenaires trolls de glaces (les drakkaris que nous pouvons croiser à Zul Drak) auxquels il ordonna de couler les navires de l’Alliance. Au petit matin, l’armée de Lordaeron se retrouva sur la plage, réalisant qu’elle n’avait plus de moyen de retour.

En Norfendre, Arthas s’était trouvé un nouvel allié en la personne de Muradin, roi des Nains, une boule de nerfs tout le temps sur les ergots, nanti d’une raciale passive consistant à raconter des histoires le soir au coin du feu à base de reliques magiques et de trésors à faucher (ce qui ne veut pas dire que je sois une naine, ne tirez pas de conclusions hâtives).
L’une de ces fameuses reliques attira l’attention d’Arthas. L’épée runique Frostmourne, lame légendaire dont la puissance permettrait à quiconque de se dresser contre un démon.

Extraits du dialogue :

Muradin : [Froustmourne] OMG fat loot !
Arthas : need lol !

Ni une, ni deux, Arthas se mit en quête de son nouveau joujou magique, lequel l’attendait bien sagement dans une caverne au nord d’un désert de neige (la Désolation des Dragons. La grotte est encore visitable, mais les guides ne sont pas sympas).
Mais l’épée, en échange d’être libérée de son socle, exigea la vie de Muradin dont elle absorba l’âme.
Déjà, là, Arthas, il aurait du se méfier.

Mais non. Il prit sa grosse épée magique qui brille quand on la bouge et entreprit de faire sauter avec la tête de Malganis.

Arthas avait décapité le Fléau et c’est apaisé qu’il pouvait enfin rentrer chez lui.
Sauf qu’il n’avait plus de bateau… Ha !

Pendant qu’il attendait les bateaux de Lordaeron censés assurer le rapatriement de ses troupes, Arthas tomba peu à peu sous l’influence de Frostmourne. L’épée lui parlait, souvent, lui murmurait des choses sur le bien qu’il pourrait faire à son peuple s’il s’emparait de davantage de pouvoir, s’il gouvernait selon sa volonté…

Déjà bien atteint par ce qu’il avait vécu à Stratholme, Arthas se laissa bercer de ces paroles et se persuada peu à peu du bien fondé de ses prétentions en regagnant Lordaeron.

Lorsqu’il fut accueillit en héros par les siens (ah, la fabuleuse cinématique de Warcraft III : http://fr.youtube.com/watch?v=kx2H1w4PGG0 ), le prince avait changé. Marqué par les épreuves, arrogant, il n’affichait plus que mépris pour ce qu’il considérait comme la mollesse de son père.

Le roi Terenas le reçut dans la salle du trône et s’apprêtait à lui rendre tous les honneurs lorsque brutalement Frostmourne sussura à Arthas qu’il était temps de prendre la succession.
Le prince assassin froidement son père et, de fait, se proclama roi.

Ainsi commença le règne du roi Arthas Menethil qui laissa la Peste se répandre dans tout Lordaeron, son esprit définitivement acquis à celui qui lui parlait à travers Frostmourne, le Roi Liche, le véritable maître du Fléau.

La suite entraina Arthas, devenu chevalier de la mort, à commettre les pires crimes qu’il soit sur la surface de Lordaeron. Il commença par profaner les restes de son père, puis par faire exhumer les restes du nécromant Kel Thuzad. Le Roi Liche lui ordonna de ranimer ce dernier car il craignait que sous peu, les forces de la Légion Ardente, armée de démons dont il n’était qu’un sous-fifre, ne finissent par lui montrer la sortie une fois son travail terminé.

« Massacrer plus pour ressusciter plus », tel fut le credo d’Arthas pendant cette période où il s’échina à constituer une garde rapprochée pour son nouveau maître.

Afin de renforcer le Fléau par la réanimation de Kel Thuzad, le Roi Liche exigea que l’on puise dans l’énergie du Puits de Soleil, source du pouvoir magique des Hauts Elfes de Quel Thalas. Leur roi, Anasterian Haut Soleil opposa une résistance acharnée aux armées du Fléau qui percèrent malgré tout les défenses elfiques.
Le roi Haut Soleil mourut, laissant son peuple à la garde de Kael Thas, son fils, et du général des forestiers, Sylvanas Windrunner.

De tous, elle fut sans conteste l’adversaire la plus acharnée d’Arthas, repoussant ses assauts, défiant la terreur qu’il inspirait à tous. Secondée par Lor’themar Theron (qui sera appelé plus tard à un plus grand destin, mais c’est encore une autre histoire), elle réussit à retenir le Fléau aux portes de la capitale, Lune d’Argent, avant qu’elle-même et ses troupes ne succombent sous le nombre.

Arthas récupéra au passage le corps de l’elfe, dès fois qu’elle pourrait encore servir, faut pas gâcher, et parvint au Puits de Soleil dans lequel il régénéra Kel Thuzad, désormais revenu sous forme de liche.

Désormais, Arthas Menethil était le roi des roxxor. Le Gros Bill par excellence. Grosse épée, grosse armure, grosse capitale, une elfette transformée en banshee pour le servir, et des copains archiliches. Limite freudien…

Confortablement installé dans son palais de Lordaeron, ou plus précisément, des égouts de Lordaeron, la vie était belle, le Fléau faisait des ravages…

Dans le même temps, ses ennemis, à savoir les vivants, se regroupaient pour lui flanquer une raclée maison, mais c’était sans compter sur les dissensions internes à l’Alliance.
Le nouveau roi des Hauts Elfes, rebaptisés pour l’occasion Elfes de Sang, jura de se venger d’Arthas et pour se faire, vint se présenter devant le généralissime Garithos, un gros raciste de base qui préféra utiliser les elfes comme chair à canon plutôt que d’honorer la vieille alliance unissant les deux peuples.

Kael Thas n’eut d’autre choix que de faire ami-ami avec une drôle de bonne femme, dame Vashj, une naga, mi elfe mi poisson, vague mutation dont je n’expliquerai pas le détail (parce que c’est une autre histoire).
Evidemment, Garithos décréta cette association contre nature et pria fermement Kael d’aller se faire cuire un œuf, mais très loin, et en mourant dans d’atroces souffrances si possible.

Ni une ni deux, Kael prit sa nouvelle copine sous le bras et suivant les conseils conjoints de Vashj et Garithos, alla se faire cuire un œuf sur une autre planète où il espérait bien trouver une solution aux problèmes de son peuple (que je ne raconterai pas ici, car c’est une autre histoire…).

A force de se mirer dans Frostmourne, Arthas en oublia un peu que régner sans partage, ce n’était pas qu’une affaire de stuff.
Il faut aussi montrer qu’on a du skill.
Aussi, lorsque d’un coup d’un seul, les humains et les orcs commencèrent à montrer les crocs, les elfes de la nuit à sortir de leurs forêts miteuses de l’autre bout du monde, et les elfes de sang à repointer le bout de leur nez, il se sentit légèrement débordé.

Pendant qu’il se fabriquait ses moon boots légendaires, Kael Thas dégottait quelque part dans la galaxie un allié de choix : Illidan Hurlorage.
Il avait été elfe de la nuit mais sa soif de magie l’avait conduit à sombrer dans la folie et finalement en avait fait un semi-démon (mais je ne détaille pas, autre histoire, tout çà…).
Ce qu’il faut en retenir, c’est que même si Illidan n’avait pas de chemise, il avait DEUX grosses épées magiques qui brillent. Et qu’il était pressé de comparer les doubles glaives d’Azzinoth à Frostmourne.

Mais avant cela, il fut décidé de frapper à la source. De nombreuses expéditions montèrent donc en Norfendre pour détruire le Roi Liche, dont l’esprit était scellé dans la citadelle de la Couronne de Glace. Sous les assauts des vivants, le Roi Liche commença à se sentir bien seul et rappela son champion à ses côtés. Arthas plia bagages instamment, laissant la boutique à Sylvanas qui, si vous suivez bien, est devenue une banshee, liée corps et âme à sa volonté.

Mais Arthas tarda à rejoindre son maître, sa gentille elfette choisissant ce moment pour lui faire un méchant croche-patte.
Car pour sauver sa peau qui n’en était plus vraiment une de toute façon, le Roi Liche tenta le tout pour le tout et focalisa toute son énergie à repousser ses assaillants.
Se faisant, il relâcha sa vigilance sur ses sujets et s’est ainsi que s’engouffra dans cette petite parcelle de libre arbitre la fameuse Sylvanas Windrunner. Brisant les chaînes mentales qui la liaient à Arthas et au Roi Liche, elle s’affranchit brutalement et commença immédiatement à mettre un bazar monstre en Lordaeron.

Utilisant sa volonté pour libérer d’autres créatures du Fléau, elle constitua rapidement son armée et se retrouva à la tête d’un peuple de mort-vivants, qu’elle nomma les Réprouvés.

Trop tard pour Arthas désormais, le retour en arrière était impossible. Il lui fallait coûte que coûte sauver son maître.
Ventre à terre, il déboula dans la Couronne de Glace au moment où Illidan allait commencer l’ascension le menant au Roi Liche.

Le duel fut long, chiant à mourir, et trop équilibré pour avoir un quelconque intérêt. Dans l’affaire, cependant, se fut Arthas qui plaça le coup décisif en mettant K.O. Illidan. Epargnant l’elfe pour d’obscures raisons, Arthas, vainqueur, répondit à l’appel pressant du Roi Liche qui s’affaiblissait de minutes en minutes.
Au sommet du Trône, Arthas brisa le bloc de glace pour laisser son maître le posséder.
Alors tous deux fusionnèrent en une seule et même entité. Un nouveau Roi Liche était né, mais pour lui, tout était à reconstruire.

Les vivants, pensant que la question était réglée, et préoccupés par les résurgences rapides de problèmes triviaux du genre capitales à reconstruire, alliances à restaurer ou populations à sauver, tournèrent le dos au Norfendre qui sombra alors dans l’oubli pendant presque dix ans.

Qui sait ce qu’il adviendra d’Arthas ? Maintenant qu’il est de retour et très en colère, que la Horde et l’Alliance ont juré de lui faire manger ses moon-boots, combien de temps avant que l’on sache le destin qui lui est réservé ?

Recevra-t-il le même traitement qu’Illidan, à savoir la Mööört, propre nette et sans bavure, promesse d’une satisfaction intense pour toutes les guildes au moment du down (c’est toujours mieux quand le type qui vous arrose de saloperies magiques depuis une demi-heure fini par mourir, que par s’échapper par la porte de service…), mais aussi d’un désespoir intense pour des tas de gens, dont je suis, qui veulent y croire encore.

Oui, Illidan, tout le monde l’aimait bien, l’anti-héros par excellence, le gars incompris, un peu bad boy sur les bords, mais pas méchant dans le fond (Maiev, elle c’est une vraie folle, mais c’est une autre histoire …).
Arthas c’est un peu la même chose, à ceci près qu’il a réussi à accumuler sur sa personne une somme de ressentiments qui ne tiennent plus sur toutes les ardoises d’Azeroth. M’enfin, est-ce que c’était vraiment de sa faute ?

Arthas transformé en boss à loot, je dis non. Le Roi Liche, je le veux mort, mais Arthas Menethil mérite mieux, s’il est encore possible de séparer ces deux là… Qu’on lui fiche la paix et qu’on le laisse vivre à Theramore avec Jaina. Au moins quelques heures avant que Sylvanas n’envoie ses assassins faire justice…

« De toute façon, Arthas, c’était pas une Lumière », Uther Lightbringer.

PS : la scène de l’assassinat du roi Terenas par son fils Arthas est présente dans World of Warcraft. Pour y assister, il suffit de vous rendre à Lordaeron, dans la cour, puis de couper la musique du jeu en mettant au maximum les sons d’ambiance. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à avancer dans le couloir où git la cloche (que vous entendrez sonner), écouter les acclamations du peuple et gagner la salle du trône. Les voix d’Arthas et de son père y rejouent inlassablement la scène…

Bien sympa encore une fois cette histoire Erz. Reste que pour moi, ce qui se passe entre le fait qu'Illidan se soit fait moucher par Arthas et son territoire en Outreterre n'est pas très clair... Va falloir que je fasse ce que tu mets en PS. Je savais pas ça...

Erz je suis impressionné ^^

j'adore !

A défaut de lire tes récits au coin du feu je me contente de les lire au coin du radiateur.

J'aime beaucoup ta narration (oh le fayot !!), et j'attends le prochain épisode avec impatience.

Comment qu'elle roxxe trop ma démo préférée (mode fierté masculine en action )

Ca fait plaisir de découvrir une nouvelle personne connaissant le background sur le bout des doigts, et de redécouvrir ce genre d'histoire racontée de façon aussi plaisante. ^^

facilite disais sur notre forum que tu racontais bien, force m'est de reconnaître qu'il avait raison. Je vais aller lire les autres sujets pour voir comment tu racontes tout ça.

Arthas vous fascine ?

Vous vous enfermez régulièrement dans votre frigo pour entrer en communion avec l'esprit du Trône de Glace ?

Vous en avez marre que Erzhebeth ne mette pas sa rubrique à jour ?

Alors le 12 avril, consolez-vous, car sortira "Arthas" de Christie Golden, avec toute la vie de votre prince préféré dedans, et même, mais ne le répétez pas trop fort, un scoop énooooooorme à la fin.......